L’équipe Red Bull Racing a franchi une nouvelle étape dans la pratique des arrêts au stand avec un pit-stop effectué en apesanteur.
L’équipe Red Bull Racing s’est amusée à simuler un arrêt au stand dans un avion de l’agence spatiale russe Roscosmos à plus de 10 0000 mètres d’altitude en apesanteur.
L’équipe a rapatrié une monoplace de la saison 2005 [la RB1] sur la base d’entraînement Yuri Gagarin Cosmonaut à Star City et a entrepris de prouver que le ciel est vraiment la seule limite en effectuant un arrêt au stand à Zero-G.
L’équipe a effectué une semaine de vols, chacun consistant en une série de paraboles, l’avion grimpant à 45 ° puis tombant en arc balistique à 45 ° – ce qui donne à l’équipage des stands une période d’apesanteur d’environ 22 secondes avant la montée suivante.
« La première parabole que nous avons faite était vraiment assez étrange. » explique le mécanicien Paul Knight. « Rien ne peut vous préparer, alors nos instructeurs Roscosmos nous ont dit de simplement nous asseoir et de nous habituer à l’expérience. »
« Il n’y a pas de sensation de monter ou de descente ; grimper à 2G avec deux fois votre poids corporel normal donne l’impression d’être planté dans le sol et vous avez du mal à vous déplacer. »
[bctt tweet= »Vidéo : L’incroyable pit-stop de Red Bull en apesanteur #F1″ username= »f1_fr »]
« Ensuite, cette sensation s’inverse lorsque vous franchissez le sommet et tombez en chute libre. Ils nous ont retenus pour nous empêcher de flotter! «
« Nous avons ensuite compris comment nous tenir et la meilleure façon de gérer les sensations. C’est une expérience incroyable, sans pareille. »
Des effets secondaires
L’apesanteur peut toutefois entraîner des effets secondaires plutôt indésirables. Un porte-parole de Roscosmos s’explique: « Lorsqu’il est au sol, le système vestibulaire fonctionne dans certaines conditions définies par la gravité. Mais en apesanteur, ce système de perception sensorielle a besoin de temps pour s’adapter. »