Le patron de Mercedes, Toto Wolff, pense que Felipe Massa pourrait mettre un sacré désordre en Formule 1 si jamais le Brésilien – qui a intenté une action en justice pour un prétendu « complot » qui, selon lui, lui aurait coûté le titre lors de la saison 2008 de Formule 1 – obtenait gain de cause devant la justice, mais l’Autrichien doute de la solidité du dossier.
Felipe Massa, aujourd’hui âgé de 42 ans, s’est engagé à « se battre jusqu’au bout » pour être nommé champion du monde 2008, le Brésilien estimant avoir été victime d’un complot lorsqu’il était en tête au Grand Prix de Singapour cette saison-là et que son compatriote brésilien Nelson Piquet a envoyé délibérément sa Renault contre le mur au 14e tour de la course de 61 tours (le fameux crashgate de Singapour).
L’accident a déclenché une voiture de sécurité qui a profité au coéquipier de Nelson Piquet, Fernando Alonso, qui a remporté la victoire tandis que Felipe Massa n’a pas réussi à marquer le moindre point après un arrêt au stand raté.
Felipe Massa affirme quinze ans plus tard que la course aurait dû être annulée parce que les dirigeants du sport savaient avant la fin de la saison ce qui s’était passé mais l’ont dissimulé, alors qu’en fin de saison, c’est l’ancien pilote McLaren Lewis Hamilton qui a finalement décroché le titre mondial au Brésil avec un seul point d’avance sur Felipe Massa.
Bien qu’il ait déjà admis qu’une éventuelle victoire de Felipe Massa créerait un dangereux précédent dans le sport, le patron de Mercedes, Toto Wolff, doute que les avocats de l’ancien pilote Ferrari aient un dossier suffisamment solide dans cette affaire.
« Je ne pense pas qu’il ait quoi que ce soit, pour être honnête. » a déclaré Toto Wolff le week-end dernier à Singapour, cité par l’agence de presse Reuters.
« Nous souscrivons à un règlement sportif très clair, et vous vous y engagé en tant que licencié. »
« Si tout le monde ouvrait la porte à de telles situations, ce serait le désordre dans le sport et spécialement quand on regarde l’ensemble des championnats. »
« Il y a tellement de choses qui ont une influence sur le fait de gagner ou de perdre que je ne vois pas l’argument pour être honnête. »
« Pour moi, c’est un peu comme regarder une Telenovela ou un feuilleton télévisé qui se déroule devant nous. » a ajouté le patron de Mercedes.
