Charles Leclerc a reconnu que Ferrari a connu un vrai “retour à la réalité” après les résultats obtenus par la firme italienne à l’issue des qualifs sprint du Grand Prix du Qatar.
Malgré un début de week-end encourageant lors de la séance d’essais libres, Charles Leclerc ayant dominé la FP1 devant les deux McLaren. Malheureusement pour les rouges, les espoirs se sont un peu envolés lors de la séance de qualification sprint du vendredi. McLaren a clairement pris l’ascendant, avec Lando Norris en pole position, Oscar Piastri, troisième, tandis que les pilotes Ferrari ont dû se contenter d’une quatrième et cinquième place sur la grille de départ de la Course Sprint.
Pour le pilote monégasque, cette désillusion intervient après une première séance d’essais réussie, mais qui confirme les limites actuelles de Ferrari face à ses rivaux.
“Ce n’est pas bon parce que quand vous donnez tout ce que vous avez et que nous ne sommes que P4 et P5, ce n’est pas très bon compte tenu de l’importance de ce week-end pour nous”, a déclaré Leclerc. “Disons que pour une raison ou une autre, la première séance d’essais libres a été bien supérieure à nos attentes. Je dirais que cela correspond à ce que nous attendions. Nous revenons à la réalité.”
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“Il est évident qu’après la première journée, nous espérions pouvoir faire quelque chose de mieux, mais cela n’a pas été le cas.”
Évaluant les chances de Ferrari lors de la Course Sprint, il a déclaré : “Si l’on regarde la première journée, oui, c’est clair. Si on regarde les qualifications, non. Pour l’instant, ce sont les qualifications qui sont les plus représentatives. Nous ne sommes pas dans la meilleure position, mais on ne sait jamais. C’est toujours différent le jour de la course”, a conclu le pilote Ferrari.
Pour rappel, la Scuderia Ferrari compte 24 points de retard sur McLaren, leader du Championnat du monde des constructeurs. Alors qu’il ne reste que deux Grands Prix et une Course Sprint à disputer avant la fin de la saison, les deux écuries font tout leur possible pour ramener un titre qui leur manque depuis de nombreuses années. Ferrari attend un titre mondial constructeurs depuis maintenant 16 saisons, McLaren depuis 1998.
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