Si aucun accord n’est trouvé d’ici le 29 mars 2019, la Grande-Bretagne quittera l’union Européenne, alors que la plupart des équipes de F1 sont basées au Royaume-Uni.
Sept des dix équipes qui composent la catégorie reine du sport automobile sont basées en Angleterre, les seules exceptions étant Ferrari et Toro Rosso, qui sont basées en Italie et l’équipe Sauber, qui est la seule à être implantée en Suisse.
Au lendemain du spectaculaire rejet par les députés britanniques de l’accord de divorce que Theresa May, la première ministre britannique, a négocié avec l’union Européenne, elle se voit contrainte de négocier avec l’opposition pour présenter un plan B d’ici le 21 janvier.
Dans ce climat d’inquiétude, selon la presse britannique, plusieurs équipes de Formule 1, avec l’aide du régulateur britannique, envisagent d’écrire une lettre à Theresa May pour lui faire part de leurs préoccupations si jamais le Royaume-Uni quittait l’union Européenne fin mars.
Parmi les équipes projetant d’envoyer cette lettre, se trouve très certainement [aucun nom d’équipe n’a filtré] l’écurie championne du monde de F1 : Mercedes.
Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, l’Autrichien Toto Wolff, expliquait d’ailleurs à la fin de la saison 2018 le type de problème que pourraient rencontrer les équipes de F1 en cas de Brexit.
« Nous avons une importante base au Royaume-Uni. » expliquait Wolff au mois de décembre dernier.
« Notre division sport automobile, qui compte 1800 personnes, emploie un pourcentage élevé de citoyens Européens travaillant pour l’équipe. »
« Nous importons beaucoup de marchandise en provenance de l’UE, nous avons pris des mesures pour nous assurer qu’elles ne soient pas bloquées à la frontière. »
« Donc, c’est un facteur pour nous…Et dans l’ensemble, ce n’est pas un développement très agréable pour nous. »
Pour Renault, qui est aussi basée en Angleterre, le Brexit pourrait avoir de lourdes conséquences : « Jamais nous n’aurions pu nous developper aussi rapidement sans les possibilités offertes par le Royaume-Uni. » explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.
« Un Brexit sans accord serait très préjudiciable, mais je fais confiance aux autorités britanniques pour comprendre que ce n’est pas dans leur intérêt de perdre ce qui est l’un des piliers de l’industrie du pays. »
L’hypothèse d’un second référendum gagne aujourd’hui du terrain en Angleterre pour sortir le pays de l’impasse politique dans laquelle le Royaume-Uni est enfermé.
C’est une Honte, l’europe cherche a faire payer le peuple qui a voulu sortir de l’europe, juste pour ne pas donner envie à d’autres peuple d’autres pays…
Quand à refaire voter, on voit bien, comme chez nous, le niveau de la pseudo démocratie ! Bon, en France, cela a été pire, les Francais avaient dit non, Sarkozy les a enculé !