Charles Leclerc n’a pas l’impression d’avoir été sacrifié par son équipe ce dimanche au Grand Prix de Chine, après que le Monégasque ait reçu l’ordre de laisser passer son coéquipier.
A Shanghai, Charles Leclerc a reçu la consigne de son équipe de laisser passer Sebastian Vettel, qui se trouvait derrière lui en début de course, mais qui ne semblait pas plus rapide que le Monégasque à ce moment-là.
Charles Leclerc s’est alors exécuté, mais à partir du moment où son coéquipier est passé devant lui, les pneus de sa monoplace se sont dégradés beaucoup plus rapidement que prévu.
Au final, Charles a perdu une position de plus dans la manœuvre, puisque Max Verstappen a profité de l’occasion pour doubler Leclerc et s’emparer de la quatrième place à l’arrivée.
Interrogé pour savoir s’il estimait avoir été sacrifié par son équipe ce dimanche à Shanghai, Charles Leclerc assure que non.
« Non, nous sommes une équipe. » souligne le pilote monégasque, qui a terminé le Grand Prix de Chine à la cinquième place. « Nous essayons aujourd’hui de faire le meilleur travail possible pour tout le monde, pas pour moi seul. »
Charles Leclerc rappelle que la situation n’est pas toujours facile à gérer pour les stratèges de l’équipe assis sur le muret des stands. Le Monégasque insistant sur le fait que Ferrari avait certainement une bonne raison d’agir ainsi dimanche dernier à Shanghai.
« C’est toujours une situation très difficile à gérer. » souligne Leclerc. « A ce moment-là, bien-sûr, j’ai ressenti de la frustration dans la voiture, encore plus lorsque Sebastian m’a dépassé et que j’ai vu qu’il ne s’éloignait pas et que j’endommageais mes pneus. »
« Mais il y a une bonne explication derrière tout cela, et je comprends parfaitement. » conclut Charles Leclerc.
Pour sa part, le patron de la Scuderia, Mattia Binotto, a remercié Charles Leclerc pour la manière dont il a géré la situation en piste.
« Je suis ravi qu’il réagisse ainsi, il fait preuve de maturité. » a déclaré Binotto. « Il est clair que sa course a été affectée, et si Charles est fâché ou contrarié, il a tout à fait le droit de l’être. »
« Mais nous avons essayé de donner à Seb [Vettel] l’espace nécéssaire pour voir s’il pouvait suivre la Mercedes [de Bottas]. Dance cette phase de la course, nous devions essayer quelque chose. »