Alors que le contrat liant Pirelli à la Formule 1 s’achèvera à la fin de la saison 2019, le manufacturier italien se dit prêt à renouveler son contrat mais ne veut surtout pas se lancer dans une course à la surenchère.
Depuis la saison 2011, Pirelli est le seul et unique manufacturier présent en Formule 1, mais l’avenir de la firme milanaise en catégorie reine du sport automobile n’est pour le moment pas encore garanti.
Pirelli, qui estime être en mesure de couvrir plus de 460 événements auto et moto chaque année, assure que rester à tout prix en Formule 1 n’est pas vital pour la société italienne étant donné sa présence dans différentes disciplines dans le monde entier.
« Comme nous l’avons toujours dit, la Formule 1 fonctionne bien pour nous et nous serions heureux et honorés d’y demeurer. » déclare le porte parole de Pirelli à nos confrères de Motorsport.com. « Mais si ça se transforme en course à la surenchère, nous ne resterions pas à tout prix. »
Dans ce contexte, d’autres manufacturiers de pneumatiques pourraient être intéressés par une entrée ou un retour en Formule 1, comme Michelin par exemple.
Mais pour que la société française revienne en F1 un jour, il faudra que les instances du sport réécrivent la réglementation pour offrir à Michelin un nouveau défi, qui reste à l’heure actuelle la seule motivation pour Bibendum, qui est déjà fournisseur en Formule E jusqu’en 2021.
« Nous ne voulons pas courir dans une catégorie où il n’y a pas de challenge, soit des challenges sans transfert de technologie possible sur la voiture de Mr tout le monde. » expliquait Pascal Couasnon, directeur de la compétition chez Michelin en décembre dernier.