Toto Wolff aimerait que la F1 se penche davantage sur l’empreinte carbone de la discipline au cours des prochains mois.
A partir de 2021, la FIA devrait introduire de nouvelles règles en F1, dont une qui obligera les écuries à utiliser un carburant constitué à 25% au minimum de carburant synthétique et presque neutre en CO2.
Cependant, tous ces efforts ne suffisent pas pour le patron de Mercedes, qui souhaite que le grand cirque de la F1 aille plus loin en matière d’écologie et notamment en ce qui concerne les déplacements entre chaque course.
« Chaque industrie du divertissement, y compris la Formule 1, doit œuvrer pour afficher une empreinte carbone neutre. » explique Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes.
« Dans le cas contraire, les grandes entreprises ne viendront plus en F1. Cela signifie que le circus de la F1 doit pouvoir voyager d’un point A à un point B de façon écologique. »
Le paradoxe de la Formule 1
La situation pourrait paraître totalement paradoxale dans un milieu où l’empreinte carbone par personne peut à certains moments de la saison dépasser celle de l’intégralité de la population d’un petit village.
En effet, la Formule 1 ne s’arrête jamais, et il en faut des camions, bateaux, avions, scooters, voitures et autres moyens de transports pour déplacer tout ce petit monde [personnels des équipes, journalistes, pilotes, VIP..] autour du globe en l’espace de quelques mois.
Sans compter le déplacement des fans sur les différents circuits du calendrier chaque week-end de course [comptez au moins trois aller-retour (hôtel circuit) par week-end pour un fan].
Vous l’aurez compris, l’empreinte carbone laissée par la Formule 1 à chaque week-end de course ne s’arrête pas simplement aux monoplaces qui roulent en piste à peine sept heures entre les séances d’essais du vendredi et la course le dimanche.