Jacques Villeneuve n’est pas un grand fan du drapeau noir et blanc que la FIA a décidé de ressortir du placard depuis deux Grands Prix.
Cela faisait quelques années que nous n’avions plus vu un drapeau noir et blanc [avertissement] agité à un pilote de F1, mais depuis le Grand Prix de Belgique, le directeur de course de la FIA semble avoir ressorti ce drapeau du placard.
A Spa, c’est le pilote Toro Rosso Pierre Gasly qui a eu le droit à un drapeau noir et blanc pour conduite jugée dangereuse, tandis qu’au Grand Prix d’Italie dimanche dernier, c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui s’est vu recevoir un drapeau noir et blanc.
Le Monégasque a fait preuve d’une défense « musclée » lorsque Lewis Hamilton a porté une attaque au freinage de la seconde chicane sur le circuit de Monza. Leclerc a alors tassé la Mercedes du Britannique sur le vibreur, l’obligeant à mettre deux roues dans l’herbe et à court-circuiter la chicane.
Pour Jacques Villeneuve, ce drapeau noir et blanc est un vrai problème puisqu’il permet aux pilotes de commettre une première action « dangereuse » avant de recevoir une pénalité pour la seconde.
« Le problème que j’ai avec ce drapeau noir et blanc, c’est que ça donne un joker aux pilotes. » a déclaré Jacques Villeneuve.
« Les pilotes peuvent se dire ‘j’ai le droit de faire une erreur, j’ai le droit me comporter mal une fois’ « . Pour moi, ça méritait une pénalité [dans le cas de Leclerc à Monza]. L’autre pilote [Hamilton] était en pleine zone de freinage. »
Finalement, Charles Leclerc n’a plus commis d’erreur en course dimanche dernier et a pu rester leader jusqu’au drapeau à damier. Le pilote Ferrari a décroché sa seconde victoire de l’année, et accessoirement la seconde de sa carrière.