Les organisateurs du Grand Prix de France continuent de travailler pour mettre en place l’édition 2020 de la manche française du championnat du monde de F1.
En pleine crise sanitaire mondiale avec le coronavirus, la Formule 1 a annoncé la semaine dernière le report de plusieurs manches du championnat 2020, ce qui veut dire que la saison ne débutera pas avant le mois de juin minimum.
Plusieurs courses initialement programmées en début d’année ont été annulées ou reportées et la Formule 1 va devoir faire en sorte de « recaser » certaines de ces courses dans un calendrier largement remanié.
Le Grand Prix de France lui est toujours confirmé pour le 28 juin et les organisateurs de l’épreuve, bien que conscients des risques d’annulation ou de report, continuent de travailler pour mettre en place l’événement.
« Ce qu’on peut dire de la tenue du Grand Prix de France pour l’instant, c’est que l’on regarde comment ça évolue. » explique Eric Boullier, directeur du Grand Prix de France, au micro de Canal+.
« Nous sommes encore dans 3 mois, il y a des discussions avec la FOM pour savoir quelles sont leurs intentions aussi, parce que ça concerne d’abord les équipes. »
« Nous, nous sommes concernés par les spectateurs d’abord, donc on a aujourd’hui la possibilité de pouvoir annuler le Grand Prix et surtout de pouvoir rembourser nos clients, nos spectateurs, nos fans. »
« On appuiera sur le bouton que quand on saura qu’il y aura des conséquences sanitaires qui ne sont pas respectées et de toute façon à ce moment là, on nous demandera de l’annuler. »
« En ce qui concerne le GIP, les équipes, nous sommes tous en télétravail, on s’appelle plusieurs fois par jour, on est en liaison permanente grâce à internet. »
« L’organisation, même si elle s’est ralentie, elle se poursuit pour l’instant comme…je ne dirais pas comme si de rien n’était parce que ce n’est pas vrai. Mais on prévoit en tout cas d’avoir un Grand Prix de France et on verra ensuite, selon l’évolution de la situation. »