Le pilote McLaren Lando Norris a expliqué à quel point il a travaillé dur dans son cockpit dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel pour tenter de régler les différents problèmes moteur qui l’ont finalement obligé à abandonner.
Avant le départ de la course, Norris a reçu une nouvelle unité de puissance sur sa McLaren, après que les ingénieurs de Renault ont detecté des problèmes dans les données après la séance de qualifications du samedi.
Mais malgré un moteur neuf pour la course, Norris a bataillé dans son cockpit pour essayer d’effacer les codes erreur sur son volant en manipulant plusieurs boutons avec l’aide de son ingénieur Mark Temple, qui lui indiqué les procédures à suivre par radio.
« Je vais en faire des cauchemars. A chaque ligne droite j’appuyais dessus [sur des boutons], puis sur celui-ci et ensuite celui-là. » explique Norris.
« J’ai eu des crampes dans mes pouces à force d’appuyer. Je roulais dans la ligne droite en étirant mes mains et en me disant : ‘je peux ça, je peux faire ceci’. »
« Mais bon, c’était vraiment difficile à chaque ligne droite. J’étais encore dans les points à ce moment là, et j’avais un écart décent avec les gars derrière moi. »
« Mais mon rythme n’était pas terrible étant donné que j’avais des problèmes de puissance. Mais j’avais encore une chance de marquer des points et je combattais pour cela. »
« Mais au final, j’ai tout essayé, j’ai continué à me battre le plus longtemps possible, jusqu’à ce que j’abandonne. »
Lando Norris risque désormais une pénalité de grille au prochain changement de moteur, tandis que Renault a indiqué que les ingénieurs de Viry allaient travailler dur dans les prochains jours pour comprendre ce qui a forcé le Britannique à abandonner dimanche dernier au Grand Prix de l’Eifel.
Le directeur de l’équipe McLaren, Andreas Seidl, a confirmé pour sa part que le problème moteur rencontré par Norris au Nürburgring était le même que celui rencontré par Carlos Sainz au Grand Prix de Belgique au mois d’août.