Ce n’est pas aux pilotes de décider d’un drapeau rouge pour Vettel

Le pilote Aston Martin Sebastian Vettel estime que ce ne doit pas être aux pilotes de prendre la décision d’interrompre une séance de roulage avec un drapeau rouge si les conditions deviennent trop dangereuses en cas de pluie.

Ce samedi lors des qualifications du Grand Prix de Belgique, le pilote McLaren Lando Norris a été victime d’un gros accident tout en haut du Raidillon sur le tracé de Spa-Francorchamps, alors que la piste était détrempée et que Sebastian Vettel venait juste de demander à la direction de course d’interrompre la séance avec un drapeau rouge parce qu’il y avait trop d’eau sur la piste.

Après l’accident de Norris, Vettel était furieux dans sa radio de constater que l’un de ses collègues s’était fait piéger sur une piste complétement détrempée et alors que le pilote allemand s’est immédiatement arrêté à côté de la carcasse de la McLaren de Norris pour voir si le Britannique allait bien après l’énorme impact dont il a été victime.

S’exprimant après les qualifications au micro de Sky Sports, Vettel a insisté sur le fait que ce ne devrait pas être aux pilotes de prendre une telle décision, mais bien à la direction de course qui dispose de toutes les informations nécessaires.

« Je pense que Michael [Masi, le directeur de course de la FIA] n’est pas fier de ce qui s’est passé. Il est toujours facile de jouer au capitaine Hindsight, même si je pense que nous devons trouver un moyen d’écouter davantage les informations dont nous disposons.«  a déclaré Vettel.

« A l’intérieur du garage nous sommes très limités, parce que à part regarder par la porte, nous n’avons aucune idée de ce qui se passe. Quand je suis descendu à Eau rouge et que j’ai grimpé la colline [le Raidillon], il y avait beaucoup d’eau et j’ai alors demandé à ce que l’on mette un drapeau rouge. Mais je pense tout de même que la séance n’aurait jamais dû débuter. »

« Je pense que nous aurions pu interroger les gars [les commissaires] qui était déjà dans la ligne droite de Kemmel dans la pluie ou bien leur demander quelque chose. Il y a beaucoup de choses que nous pourrions mieux faire, et je pense qu’il vaut mieux être en sécurité une fois de trop que pas assez. »

« Le problème, c’est que nous avons le contrôle nous les pilotes, et bien-sûr, vous pouvez toujours dire que si vous ne vous sentez pas en sécurité vous restez au stand. C’est une situation étrange, parce que tout le monde est dans la même position. Vous ne voulez pas vous faire éliminer, vous souhaitez progresser, donc cette décision ne devrait pas vraiment nous appartenir. »

« Ils ont retardé le début de la séance au début quand il y avait moins d’eau, donc je ne comprends pas tout à fait pourquoi nous avons tout simplement commencé la session. Mais l’essentiel est que cela ne se reproduise plus. »

Après son crash, Lando Norris a été transporté à l’hôpital le plus proche du circuit pour y passer une radiographie du coude.

2 Comments Leave a Reply

  1. Traduction mot à mot qui n’a absolument aucun sens; en l’espace d’une trentaine de ligne vous dites tout et son contraire.

  2. Le titre de votre article est l’antithèse de la déclaration de Vettel…

    Il dit que la FIA devrait plus écouter les pilotes et sortir le drapeau rouge dans de telles conditions.
    Il dit que ce n’est pas aux pilotes « de décider de rentrer au stand quand c’est trop dangereux », c’est à la FIA de sortir le drapeau rouge… (car l’esprit de compétition les empêchent d’être raisonnable…

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.