Faire payer les responsables des accidents : une mauvaise idée selon certains patrons d’écurie

30 août 2021
2

Le plafond budgétaire en F1 a été revu à la baisse cette saison 2021 par rapport aux années précédentes, les équipes disposent dorénavant de 145 millions de dollars pour boucler la saison contre 175 millions précédemment. Ce plafond va être abaissé à 140 millions de dollars en 2022 et devrait encore être amené à diminuer dans le futur. Cible de nombreux débats entre les écuries et les instances le sujet est revenu sur le devant de la scène avec les nombreux crashs de cette première partie de saison.

Si il a été évoqué par certains patrons d’écuries d’avoir un plafond n’incluant pas les accidents, ou encore faire payer les responsables des accidents les couts de ces derniers comme le suggérait Mattia Binotto (Ferrari) ou Christian Horner (Red Bull) suite au Grand Prix de Hongrie frappé par un crash incluant 4 abandons au 1er tour, les patrons des écuries du milieu de peloton ne semblent pas être sur la même longueur d’onde. Ces derniers se sont exprimés ce week-end en Belgique.

Andreas Seidl (McLaren) – qui s’était déjà exprimé sur le sujet après le Grand Prix de Hongrie – a déclaré.

« Je pense avoir clairement défini notre position après la course en Hongrie. Le plafond budgétaire a été longuement discuté entre toutes les équipes dans le passé. Je pense qu’il n’y a jamais eu de discussion sur le fait que le plafond budgétaire soit un plafond budgétaire zéro accident, c’est simplement à nous de nous assurer que, lorsque nous entrons dans une saison nous ayons un certain montant du budget réservé aux problèmes potentiels, qu’il s’agisse d’un accident ou de problèmes de fiabilité, vous devez ensuite gérer cela tout au long de la saison. » 

« J’entends tout le bruit des protagonistes habituels. Je pense que cela irait également à l’encontre de l’objectif si vous ouvriez à nouveau la porte maintenant pour une sorte de jetons ou d’indemnités pour les accidents ou en abordant le sujet du coupable qui paie la facture. »

Laurent Rossi, le patron d’Alpine, rejoint son homologue : « Je suis totalement aligné avec Andreas. Vous devez gérer votre budget, que ce soit les accidents et les pièces de rechange dont vous avez besoin pour une saison régulière, je suppose que vous devez également prévoir un budget pour cela. »

« Je conviens également qu’il serait assez difficile d’essayer de faire en sorte qu’une partie soit jugée responsable. Nous avons vu récemment quelques accidents et les commissaires ne savent toujours pas si c’était la faute d’un pilote ou de l’autre. Il faudrait donc une éternité pour régler tous les arguments. Donc, je suppose que c’est plus facile ainsi et nous devrions continuer. »  a déclaré le Français.

Enfin c’est Otmar Szfnauer, patron d’Aston Martin, qui conclut le débat: « Je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à dire à part que nous avons eu de longues discussions avant que le plafond budgétaire ne soit finalisé sur ce sujet et que tout le monde était d’accord à l’époque pour dire que les dommages causés par un crash étaient quelque chose que vous ne pouviez pas spécifiquement ou précisément planifier – mais vous deviez avoir une sorte d’allocation et c’est exactement ce que nous devrions faire à l’avenir. »

« Et quant à essayer de savoir qui est le coupable, je pense que Laurent [rossi] a tout à fait raison, presque à chaque crash, tout le monde se pointe du doigt. Nous devons juste laisser les choses telles qu’elles sont. »

2 Comments Laisser un commentaire

  1. Dés que on commence le sport mécanique en karting chaque un paye ça casse. C’est comme ça. Pas de raison de changer.

  2. Bien Horner va pouvoir présenter la facture à Verstapen et Pérez ,leur salaire va en patir, après ce simulacre de grand prix.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Rémy Calame

Fan de Formule 1 depuis son adolescence, Rémy s'est rapidement déplacé sur les Grands Prix en tant que fan. Amoureux de l'atmosphère régnant sur les circuits il a décidé de partager sa passion en vivant de l’intérieur la F1 avec Cesare et F1only.fr