Le circuit du COTA s’efforce de supprimer certaines des bosses présentes sur le tracé depuis plusieurs années maintenant avant que la F1 ne fasse son grand retour à Austin ce mois-ci pour le Grand Prix des États-Unis.
La Formule 1 n’est plus revenue à Austin depuis la saison 2019 en raison de la crise sanitaire qui a débuté en 2020 et les pilotes retrouveront donc la semaine prochaine le tracé du COTA pour la première fois depuis deux ans.
Cependant, les problèmes de bosses présentes sur le circuit déjà lors de la dernière édition du Grand Prix des États-Unis en 2019 sont toujours d’actualité comme on a pu le voir il y a quelques jours avec les pilotes MotoGP qui ont même menacé de ne pas courir la totalité du Grand Prix, jugeant la piste trop dangereuse.
Du côté de la FIA, le directeur de course Michael Masi, a déclaré qu’il avait déjà consulté son homologue au sein de la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme) et qu’un travail de réfection était en cours avant l’arrivée de la F1 à Austin fin octobre.
« J’ai eu mes collègues de la FIM durant tout le week-end, alors qu’ils étaient à Austin, afin de bien comprendre la situation dans son ensemble. » a déclaré Masi.
« Ce que nous avons fait, c’est que depuis l’événement F1 2019, une grande partie du circuit a été refaite pour contrer certains problèmes que nous avons eu en 2019. Les zones pointées du doigt par le MotoGP sont des zones différentes de celles qui ont été refaites. Tony Cotman, qui est l’un des inspecteurs circuit FIA, qui était auparavant directeur de course Champ Car/IndyCar, et qui est aux États-Unis, s’est déjà rendu à Austin au cours de la semaine. »
« Il a fait son rapport et le circuit fait quelques changements pour nous afin de répondre à certaines des préoccupations. Ils vont aplanir les bosses et ainsi de suite, mais nous avons peu de temps pour le faire, donc ils feront ce qu’ils peuvent dans les délais. »
Lors de la dernière édition du Grand Prix des États-Unis, on se souvient que Sebastian Vettel (alors pilote Ferrari) a dû abandonner en course en raison d’une défaillance de la suspension de sa monoplace. L’équipe de Maranello avait alors clairement pointé du doigt les bosses présentes sur le tracé.