Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, assure qu’il a reçu de la part des autorités locales à Djeddah l’assurance que la sécurité de tout le paddock serait assurée pour les deux prochains jours.
Ce vendredi, une forte explosion a été entendue à quelques kilomètres à peine du circuit de Djeddah où se dispute ce week-end la deuxième manche du championnat du monde de Formule 1 2022. Une fumée noire et épaisse a d’abord été vue avant qu’une odeur d’huile brulée n’arrive sur le circuit alors que les équipes de Formule 1 terminaient à peine la première séance d’essais libres du week-end. Une heure plus tard, les rebelles yéménites Houthis ont revendiqué dans un communiqué une série d’attaques en Arabie saoudite, dont une a provoqué un gigantesque incendie sur une installation pétrolière à Djeddah.
Dans ce contexte si particulier, les officiels de la Formule 1 ont organisé une première réunion de crise avant la deuxième séance d’essais libres du week-end au cours de laquelle la décision de poursuivre le Grand Prix d’Arabie Saoudite a été prise avec les chefs d’équipes. Après les EL2, une deuxième réunion a eu lieu au cours de laquelle les autorités locales ont assuré à la F1 que la sécurité de tout le paddock serait garantie pour les deux prochains jours.
« Nous avons reçu l’assurance que, pour le pays, la sécurité est primordiale, quelle que soit la situation, la sécurité doit être garantie. » a déclaré le PDG de la Formule 1 ce vendredi soir après la dernière réunion qui s’est déroulée à Djeddah.
« Ils [les responsables locaux] sont ici sur la piste avec leurs familles, et ils ont donc mis en place tous les systèmes pour protéger cette zone, la ville et les endroits où nous allons. nous sommes donc confiants et nous devons faire confiance aux autorités locales à cet égard. Par conséquent, bien-sûr, nous poursuivons l’événement. »
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a ajouté qu’il y avait très peu de risques que les Houtis attaquent directement des civils : « Nous avons eu des réunions avec le chef de la sécurité, avec les chefs d’équipes et avec les pilotes. »
« Qui ciblent-ils ? Ils visent les infrastructures, pas les civils et pas la piste. Évidemment, nous avons vérifié les faits auprès d’eux et nous avons obtenus la garantie qu’il s’agit d’un endroit sûr. Tout l’endroit sera sécurisé, donc nous poursuivons la course. »
Les directeurs d’équipe ont exprimé leur soutien à la décision de la F1 de poursuivre l’événement par la suite, bien que visiblement certains pilotes n’étaient pas à l’aise avec la décision.
