Dans la foulée de sa sixième place à Sotchi, Fernando Alonso retrouve l’Istanbul Park pour la première fois depuis dix ans. Après avoir manqué le podium de justesse en Russie, l’Espagnol souhaitera poursuivre sa dynamique en Turquie ce week-end.
« J’ai de bons souvenirs du Grand Prix de Turquie. C’est un circuit proposant un bon mélange de virages rapides et d’opportunités de dépassement. » nous explique le double champion du monde de F1 avant cette seizième manche de la saison.
« Le huitième virage est un défi unique et je me languis de le négocier avec une F1 contemporaine. J’ai aussi connu une bataille amusante avec Michael [Schumacher] en 2006. Il était dans mes échappements à la sortie du dernier virage du dernier tour. C’était comme l’une des nombreuses batailles en piste que nous avons eues cette saison. C’est donc un circuit sur lequel j’aime rouler et je suis impatient d’y être. »
Le Grand Prix de Turquie marque le passage dans le dernier tiers de la saison 2021 avec encore sept courses à disputer hors Europe. Lorsqu’on demande au pilote espagnol quel a été son moment préféré à ce stade de la saison, le pilote Alpine a répondu : « Je pense que Sotchi était peut-être l’une de mes meilleures courses cette année. La voiture était compétitive durant la course et les batailles avec les Ferrari, McLaren et Red Bull étaient très excitantes sur la fin. Nous avions gagné plusieurs places en quelques tours seulement. »
« Les Qualifications Sprint à Silverstone étaient également amusantes, tout comme la Hongrie pour des raisons évidentes. Nous avons connu de bonnes courses cette année et nous avons surtout été réguliers. Nous devons poursuivre sur cette voie et marquer un maximum de points pour que l’équipe finisse l’année en beauté. »
« Nous étions si près du podium en Russie et j’avais le sentiment que cela allait se jouer au mérite. Je crois que cela aurait pu être possible s’il n’avait pas plu aussi fort dans les derniers tours. C’était très difficile à prévoir pour nous tous et nous n’avons pas été les seuls à perdre des positions dans le final. »
« En fin de compte, nous sommes repartis avec de bons points et la sixième place, donc nous ne pouvons pas être trop déçus. Nous devons même être plutôt satisfaits de notre compétitivité dans des conditions humides et sèches et poursuivre sur cette lancée en Turquie. »
Quel que soit les conditions, c’est toujours au merite.
Pourquoi ce qui ont fait le podium en Russie ne le méritent pas autant, c’était moins une histoire de pilotage et compétitivité que de stratégie dans les derniers tours. La stratégie fait partie de la course comme les autres facteurs.