L’équipe Alpine a annoncé que la Fédération Internationale de l’Automobile vient de lui décerner le label trois étoiles de son programme d’accréditation environnementale pour ses sites d’Enstone et de Viry Châtillon.
Le programme d’accréditation environnementale de la FIA vise à aider les acteurs du sport automobile et de la mobilité du monde entier à mesurer et à améliorer leurs performances environnementales.
La performance environnementale de l’équipe a été examinée lors d’un audit officiel mené en décembre dernier sur le site d’Enstone. Le site de Viry-Châtillon, déjà certifié ISO 14001, à quant à lui bénéficié d’un audit à distance. La FIA a ainsi passé en revue les meilleures pratiques de l’écurie dans des domaines tels que la consommation d’énergie, la biodiversité et les émissions globales de carbone.
L’attribution du plus haut niveau d’accréditation environnementale souligne les différentes initiatives prises par Alpine au cours des dernières années. Elle témoigne aussi de ses progrès sur certains sujets, comme la mise en place d’un système efficace de gestion environnementale ou des mesures opérationnelles impliquant l’équipe.
Parmi ces dernières, on peut notamment citer l’instauration de zones sans bouteille tant en piste qu’à Enstone grâce au soutien de son partenaire-titre BWT. Ce label met également en avant l’approvisionnement du site d’Enstone en énergie renouvelable pour la consommation quotidienne de l’usine (depuis 2004).
Le site de Viry-Châtillon, certifié ISO 14001 depuis 2011, travaille également quotidiennement à la diminution de ses impacts sur l’environnement par des actions telles que, la mise en place du tri des biodéchets, la suppression des gobelets plastiques jetables, la diminution de 95% du solvant utilisé pour le nettoyage des pièces.
Au-delà des actions mises en œuvre, l’accréditation reflète la collaboration des équipes basées sur les deux sites de l’écurie autour des retours d’expérience croisés, de partages de bonnes pratiques et de réflexions communes sur les initiatives à mettre en œuvre au sein des deux sites d’Enstone et de Viry.
« Nous sommes ravis d’annoncer notre accréditation environnementale trois étoiles de la FIA. » a déclaré Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Alpine.
« Il s’agit d’une belle avancée dans notre feuille de route environnementale. Nous travaillons actuellement à l’obtention de la certification ISO 14001 pour le site d’Enstone s’inscrivant dans le cadre de la stratégie de développement durable d’Alpine. »
« Notre processus de décarbonation est bien engagé et nous sommes impatients de partager de nouveaux jalons positifs dans un avenir proche. »
N’importe quoi… Encore moins crédible que le budget plafonné cette certification FIA.
Jamais les équipes n’ont consommé autant de rouleaux de carbone ou de minerais rares qu’aujourd’hui. Les moteurs qui tournaient hier sur banc quelques heures pour valider leur fiabilité sur 300 km le font maintenant des mois entiers. La CFD ou le simulateur des pilotes impliquent des calculateurs énormes refroidis par climatisation 24 h/24.
Le bilan du transport aérien et maritime sur 23 GP d’un calendrier mal fait volontairement (impossible de vendre autant de tickets si les GP sont trop proches géographiquement) n’a jamais été aussi violent et toutes les équipes le soutiennent. Soutenir les sprints, c’est aussi augmenter la production de pièces à l’usine car il faut du neuf là où les pièces usées finissaient tranquillement leur cycle lors des essais libres.
Quand les mécaniciens déversent sans compter du flowviz dont la moitié se retrouve dans les égouts du circuit, lavent les roues au détergent en sachant qu’il n’y a pas de récupération des eaux usées dans les allées du paddock, la poussière des freins en carbone qui s’infiltre partout sur 500m autour du circuit…
Comment croire à cette vertu affichée quand on sait que gaz, eau et électricité ne sont pas dans les calculs financiers du budget cap si cela concerne des bâtiments du marketing par exemple. Un employé qui dort à l’hôtel n’est pas dans le budget cap mais celui dans un motorhome si. Donc incitation à construire des hôtels au détriment de l’environnement.
Vrai, du premier jusqu’au dernier mot. Les labels ne sont là que pour endormir la vigilance des usagers et autres fans. Sur le fond, ils n’apportent rien, et ne servent à rien. Comment se forger une belle image publique ? Comment redorer sa façade ? En obtenant le label » machin ». Ouahou ! Quelle belle entreprise ! Pour ma part, j’ai commencé à constater cela avec la norme ISO 9001 il y a trente ans environ. C’est bien pire aujourd’hui. Le label PEFC, créé il y a un certain temps, pour masquer l’activité occulte d’entreprises de faire briller leur façade principale ( n’allez pas voir se qu’il se passe dans l’arrière cour). Circulez, ouste, y’a rien à voir.