Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, admet que les marges sont désormais si fines entre McLaren et Red Bull que l’exécution des week-ends en tant qu’équipe doit être parfaite pour pouvoir prétendre à la victoire.
Après avoir décroché au Grand Prix de Miami sa première victoire depuis la saison 2021, l’équipe McLaren est passée proche d’un deuxième succès consécutif dimanche dernier à Imola où Lando Norris est remonté sur la Red Bull de Max Verstappen dans les derniers tours de l’épreuve.
Au drapeau à damier, Max Verstappen a franchi la ligne en vainqueur, mais Lando Norris n’était qu’à sept dixièmes du Néerlandais au terme des 63 tours de course sur le tracé italien.
« L’exécution du week-end est toujours un facteur clé, surtout maintenant que les marges sont si serrées. » a déclaré Andrea Stella, cité par le site du championnat, dimanche soir à Imola.
« Les trois premières voitures en qualifications [à Imola] se situaient à un dixième environ, donc clairement en termes d’opérations, la façon dont vous conduisez en course et vous gérez les pneus peuvent devenir un facteur dominant. »
« Aujourd’hui, entre une McLaren et une Red Bull, il n’y avait pas grand chose et d’autres facteurs ont fait la différence. »
Concernant « ces autres facteurs », l’Italien n’a pas tardé à rendre hommage au vainqueur de l’épreuve, Max Verstappen qui, selon lui, a fait la différence dans les derniers tours de course :« Je pense que nous pouvons voir les compétences du pilote qui a remporté la course, c’est Max Verstappen. »
« Mais pour nous, il est important d’être là et de frapper à la porte des victoires lors d’un week-end où, à un moment donné, il semblait que Ferrari avait la voiture la plus rapide, puis Max est apparu en qualifications. C’est donc très variable, mais il est important que nous soyons là. » a ajouté Andrea Stella.
« L’autre chose que je peux dire, c’est que d’être dans l’air sale semblait jouer un rôle important. Donc, avoir la pole position et être en avance au premier virage vous donne en quelque sorte l’air libre pour gérer vos pneus et gérer votre rythme. »
« Donc de ce point de vue, Max a fait un très bon travail hier [en qualifications] en décrochant la pole position et en étant devant au premier virage. »
Enfin, Andrea Stella assume pleinement au nom de l’équipe la responsabilité du fait que Oscar Piastri n’a pas terminé sur le podium dimanche dernier [il a fini quatrième], l’Australien ayant dû prendre le départ de la course depuis la cinquième place sur la grille après avoir reçu une pénalité pour avoir gêné Kevin Magnussen en qualifications la veille.
« Nous assumons la responsabilité du fait qu’Oscar n’ait pas terminé sur le podium car la raison de l’empêchement est liée à notre opération. Cela n’a rien à voir avec le fait qu’Oscar ait commis une erreur, c’était une situation créée par l’équipe. Mais je suis sûr qu’il aura plus d’opportunités à l’avenir. » a conclu l’Italien.
Avant le Grand Prix de Monaco, l’équipe McLaren occupe toujours la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 58 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
Cette équipe a, effectivement beaucoup progressé.
Et surtout sait conserver ses progrès et le développement.
C’est vrai en matière mécanique et aéro.
Mais ce qui est extraordinaire c’est le ballet des mécaniciens de piste, lors des changements de pneus.
Là où RB était imbattable, Mac Laren joue régulièrement la tête d’affiche avec des 1,9″ d’arrêt, qu’ils ont été les premiers à réaliser.
La motivation du personnel engendrée par le management et les performances des pilotes, bien sur.
Alpine et son ex-patron doivent se mordre les dents d’avoir laissé filer Piastri.
Ils n’avaient, pourtant, aucune chance de récupérer Ricciardo ni Alonso, à l’époque.