Avant le début de la saison 2020 de Formule 1, Bernie Ecclestone avait tenu des propos polémiques sur la place des gens de couleur dans le sport et dans la société en général.
Des propos qui ont été condamnés par la Formule 1 et qui ont valu au Britannique de ne plus être associé de quelques manières que ce soit à la discipline.
Durant la saison, le mouvement « End Racism » a été très largement suivi par les pilotes qui se réunissaient avant les départs des Grands Prix pour afficher leur volonté de combattre le racisme, en portant un message sur leur t-shirt ou en mettant un genou à terre.
Dans une interview au magazine GQ, qui lui a remis un prix en 2021 pour l’ensemble de sa carrière, Bernie Ecclestone est revenu sur cette polémique.
« Parfois, j’exprime les choses de telle manière qu’elles ne sont pas comprises comme je le voudrais. » explique Ecclestone.
« Je me suis parfois retrouvé dans des situations compliquées. Mais je prends les gens comme ils sont. »
« Peu importe de quelle couleur ils sont, qu’ils soient un homme ou une femme, leur religion ou leur nationalité, qu’ils soient riches ou pauvres, peu importe leur opinion politique. »
Le rituel d’avant Grands Prix des pilotes est une bonne chose pour l’ancien grand argentier de la Formule 1, même s’il estime que le problème du racisme dans le monde ne date pas d’hier.
« Il y a quelques années [en 2016], il y avait un footballeur américain [Colin Kaepernick] qui avait l’habitude de s’agenouiller avant les matchs. » explique Ecclestone.
« Il se trouve que les autorités étaient très en colère à ce sujet. Un ou deux pilotes de Formule 1 en ont parlé mais, finalement, ils ne l’ont pas fait . Ils ne se sont pas agenouillés. »
« Ils ont dit qu’on leur avait demandé de ne pas le faire. Ils n’ont pas dit qui leur avait demandé de ne pas le faire. »
« Et ça n’était pas moi. J’étais déjà en dehors de la Formule 1 à cette époque. »
« Je ne vois pas ce qui est différent cette année. Ces horribles choses qui se produisent en Amérique se produisent depuis de nombreuses décennies. »
« Je suppose que c’est une bonne chose que les gens aient été informés de ce qui se passe. J’espère que cela fait une différence. » conclut Ecclestone.
Afin de confirmer leur engagement dans la lutte contre le racisme, Lewis Hamilton et Mercedes ont annoncé cette semaine avoir créé ensemble une fondation caritative commune qui aura pour mission de soutenir une plus grand diversité dans le sport.
Peut-être est-ce monsieur Golay, votre tutoiement grossier. Tout simplement.
On a pas bien compris, du coup. Ce qui te gêne, c’est :
– La flagellation ?
– La post-colonie, plutôt que la colonie ?
– Qu’il y ait des petits garçons ?
– Ou que les vieilles aient de l’argent ?
– Un peu tout ça en même temps mais surtout les gens de couleur ?
Beaucoup de colère en toi en tout cas. Tu as beaucoup du te faire voler ton goûter.
Continuons notre auto-flagelation post coloniale.
Le racisme, c’est blanc. Uniquement blanc. Les autres ? « Ils » ne font que se défendre contre cette vieille pleine d’argent, ce petit blondinet qui sort d’une école, cette femme en jupe courte… à coup de poings, de batte de baseball, de couteau, de kalashnikov ou d’explosifs.
Vite! Plus de diversité. Nous ne sommes pas encore tous à genoux.