Comme nous vous le rapportions la semaine dernière, le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, ne fera pas le déplacement avec son équipe au Mexique et au Brésil pour rester en Italie à Maranello et suivre le développement de la monoplace 2022.
Pour la plupart des équipes de la grille, l’attention est maintenant portée sur la monoplace 2022 qui sera conçue autour d’un tout nouvel ensemble de règles mises en place pour permettre des courses plus serrées. En ce sens, Ferrari a déjà introduit une mise à jour moteur cette année sur sa monoplace, notamment sur la partie hybride, ce qui servira de base pour l’an prochain avant d’introduire un nouveau moteur à combustion interne.
Ayant déjà raté le Grand Prix de Turquie, le patron de la Scuderia Mattia Binotto a déclaré qu’il sauterait encore « au moins » deux courses pour superviser le travail de l’équipe à Maranello sur la monoplace de l’an prochain.
« C’est l’une des courses que je visais [le GP de Turquie] pour être de retour à la maison. » a déclaré Binotto, cité par le site de la F1.
« De toute évidence, le calendrier a changé plusieurs fois depuis le début de l’année, alors j’ai moi aussi changé mes plans. Je sauterai au moins deux courses avant la fin de la saison, je prévois le Mexique et le Brésil. »
« La raison est que, comme vous pouvez l’imaginer, en particulier avec le Mexique et le Brésil, partir à l’étranger est un long voyage, alors qu’ici à Maranello il y a beaucoup à faire. C’est toute une équipe à gérer, à la fois le châssis et le groupe motopropulseur, ainsi que toute l’organisation. En termes de développement pour 2022, nous sommes certainement dans une phase critique où le temps se rapproche de plus en plus. »
Lorsque Binotto est absent sur les circuits, c’est le directeur sportif Laurent Mekies qui endosse la responsabilité de chef d’équipe et Binotto a tenu à le remercier pour son dévouement.
« Dans la façon dont je gère mon travail, le jeudi et le vendredi je suis au bureau et je peux être plus concentré sur ce qui se passe ici à Maranello. Le samedi et le dimanche, je suis entièrement dédié au week-end de course. Évidemment, les relations me manquent dans le paddock, mais Laurent Mekies peut faire un excellent travail. Je suis très content de la façon dont il gère toute l’équipe quand je ne suis pas là, donc je suis très content de ça. »
Avant le Grand Prix des États-Unis, Ferrari n’a que 7,5 points de retard sur McLaren dans la lutte pour la troisième place du championnat des constructeurs, l’équipe italienne ayant marqué à chaque course cette saison, à l’exception du Grand Prix de France.