Le vainqueur du Grand Prix de Grande-Bretagne 2022, Carlos Sainz, a révélé qu’il n’a pas souhaité regarder les images du crash dont a été victime le Chinois Guanyu Zhou dimanche dernier au départ de la course.
Au départ du Grand Prix de Grande-Bretagne, le pilote Alfa Romeo Guanyu Zhou a été victime d’un crash terrifiant au premier virage lorsque sa monoplace s’est retrouvée à l’envers sur la piste avant d’aller terminer sa course contre le grillage de protection situé derrière les barrières de Tecpro au fond du bac à gravier. Zhou s’en est sorti sans blessure majeure et pourra participer à la prochaine course du championnat programmée ce week-end en Autriche.
Au moment du crash, la direction de course a immédiatement agité un drapeau rouge et tous les pilotes ont dû retourner dans la voie des stands en attendant que les secours puissent sortir Zhou de la carcasse de sa monoplace. Durant ce drapeau rouge – et une fois que les informations sur l’état de santé de Zhou étaient rassurantes – la FOM a commencé à diffuser les images du crash, mais certains pilotes – dont Carlos Sainz – ont refusé de les regarder afin de rester concentré avant de devoir repartir en piste pour la reprise de la course.
« J’ai pris la décision de ne pas regarder les images de l’accident. Lorsqu’il y a eu le drapeau rouge, je savais qu’il y avait eu un gros crash, mais je n’ai pas regardé à la télé. » a déclaré Carlos Sainz ce dimanche soir à Silverstone.
« Evidemment, j’étais incroyablement heureux de voir Zhou sortir de la voiture sans problème majeur, et puis que je l’ai vu sur le podium [les images du crash], j’ai été complétement choqué. C’était un crash incroyable et le fait qu’il s’en soit sorti était juste fou. Je trouve juste incroyable qu’on puisse s’en sortir et cela montre juste le grand…vous savez, nous critiquons parfois la FIA, mais dans ces cas, vous devez leur dire à quel point ils nous ont aidés [en termes de sécurité]. »
« Et si vous voyez le crash de ce matin en F2 [à lire ici], ce qui s’est passé avec le Halo, aujourd’hui, ils ont probablement sauvé deux vies. Nous devons leur donner tout le crédit pour le travail incroyable qu’ils font en termes de sécurité. Je me sens si heureux de pouvoir courir en Formule 1 à une époque où nous allons à plus de 300 km/h comme on a pu le voir aujourd’hui en course. »
« Vous ne pouvez pas imaginer les vitesses que nous atteignons, avec des changements de direction, nous luttons pour des positions, tout en sachant que nous pouvons le faire en toute sécurité ou tout du moins dans une fenêtre de sécurité. Je les remercie pour cela parce que je pense que c’est génial de pouvoir faire ça et j’aime ce sport pour ça. »