Sainz considère toujours sa sanction comme « disproportionnée »

Carlos Sainz se dit « très déçu » de la décision de la FIA de ne pas accorder un droit de révision à Ferrari concernant la pénalité infligée à l’Espagnol au Grand Prix d’Australie 2023.

Au Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz a percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso au premier virage lors du restart de la course après une période sous drapeau rouge. Pour cet accrochage involontaire, Sainz a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ce qui l’a fait chuter de la quatrième place à la P12 en dehors des points.

Quelques jours plus tard, Ferrari a soumis à la FIA une demande de révision de cette pénalité, car l’équipe de Maranello regrettait le fait que les commissaires de course ont pris la décision de pénaliser l’Espagnol en un temps record, Frederic Vasseur, directeur de Ferrari, estimant qu’ils auraient pu attendre la fin de la course pour au moins discuter avec les pilotes.

Cette demande de révision de Ferrari a donc été étudiée ce mardi 18 avril, mais les commissaires de la FIA ont estimé que l’équipe italienne n’avait apporté « aucun nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour les parties demandant la révision au moment de la décision concernée. »

La requête de Ferrari est donc rejetée et Carlos Sainz conserve sa douzième place au Grand Prix d’Australie 2023 dont les résultats sont désormais définitifs.

Immédiatement après l’annonce de la FIA, Ferrari a réagi en publiant un court communiqué (ici) dans lequel l’écurie de Maranello indique qu’elle prend acte de la décision, mais que des discussions « plus larges » seront entamées dans les prochaines semaines avec toutes les parties concernées afin de maintenir un « niveau élevé d’équité » dans le sport.

Dans la foulée, Carlos Sainz a lui aussi publié un court communiqué dans lequel l’Espagnol se dit « très déçu », estimant que la sanction qui lui a été infligée reste « disproportionnée ».

« Très déçu que la FIA ne nous ait pas accordé un droit de révision. Deux semaines plus tard, je pense toujours que la sanction est trop disproportionnée, et je pense qu’elle aurait dû au moins être revue sur la base des preuves et du raisonnement que nous avons présentés. » a écrit le pilote Ferrari sur ses réseaux sociaux.

« Nous devons continuer à travailler pour améliorer certaines choses pour l’avenir. La cohérence et le processus de prise de décision sont un sujet brûlant depuis de nombreuses saisons maintenant, et nous devons être plus clairs pour le bien de notre sport. »

« Ce qui s’est passé en Australie appartient désormais au passé et je suis concentré à 100% sur la prochaine course à Bakou. »

1 Comment

  1. Conclusion: Ferrari ne possède plus son influence d’antan.
    Et d’une façon générale depuis le changement de Direction aux instances plus aucune écurie ne possède d’influence plus qu’une autre.
    Les seules fois dernièrement où les choses ont abouties ce fut seulement lorsqu’il y avait unité des teams.
    Sur CE point c’est franchement pas plus mal.

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr et du site La Chaine Renault. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.