Le pilote Ferrari, Charles Leclerc, insiste sur le fait que les temps signés cette semaine à Barcelone pendant les tests ne sont absolument pas révélateurs du potentiel de chaque monoplace.
Le jeune monégasque, qui a rejoint la Scuderia Ferrari cette année, après une première saison en F1 disputée avec l’équipe Sauber, a bouclé 138 tours de circuit ce jeudi à Barcelone pour ce qui était sa seconde journée de travail derrière le volant de la SF90.
Auteur du sixième temps du jour, le pilote Ferrari s’est concentré sur la fiabilité tout au long de la journée, alignant les tours au volant d’une SF90 incroyablement fiable pour un début de saison.
« La performance n’a aucun sens pour nous pour l’instant, car ce ne sont que des tests. » affirmait Leclerc ce jeudi à Barcelone.
« Ils [les rivaux] ne poussent probablement pas, et nous non plus d’ailleurs. Nous ne savons pas à quel niveau les autres cachent leur jeu, donc, nous verrons à Melbourne. »
« Je pense que l’essentiel pour ces tests est de faire le programme de la journée et c’est ce que nous faisons pour l’instant. »
Difficile de comparer avec la F1 2018
Charles Leclerc, qui a pu rouler avec la monoplace 2018 de Ferrari l’an dernier lors d’un test pneumatiques organisé par Pirelli sur le circuit Paul Ricard, ne peut pas vraiment comparer la SF71-H de l’an dernier et cette SF90 avec laquelle il participera à la saison 2019 aux côtés de Sebastian Vettel.
« C’est vraiment difficile de comparer avec la monoplace de 2018, parce que je ne pouvais pas rouler correctement. » nous explique Charles Leclerc.
« Mais le sentiment général est bon, l’équilibre semble bon. Et comme Seb [Vettel] l’a déjà dit, ce n’est pas une nouvelle voiture, mais une monoplace avec un concept déjà bien établi. » souligne le Monégasque.
« De notre côté, nous devons juste continuer à pousser, parce que les autres équipes continuent de tester, encore et encore, elles continuent à découvrir leur monoplace et nous, nous devons surveiller tout ça, mais pour le moment, nous sommes assez satisfaits de la voiture. » conclut Charles Leclerc.