Invité de l’émission de télévision américaine The Daily Show, Daniel Ricciardo est revenu sur sa première saison avec Renault et sur son expérience en F1.
Daniel Ricciardo est assurément un bon client lorsqu’il s’agit de faire le show. Il n’est donc guère étonnant que l’émission satirique « The Daily Show » ait décidé de l’inviter dans sa dernière édition diffusée en seconde partie de soirée sur la chaîne de télévision américaine Comedy Central.
Entre deux blagues sur ses performances de chanteur et le déhanché du présentateur, le pilote Renault est revenu sur sa première saison difficile au sein de l’écurie française en expliquant que les qualités de sa monoplace influent grandement sur ses performances : « Il y a beaucoup d’équipement en Formule 1. Nous sommes très dépendant de l’équipement en notre possession. »
« C’est probablement la seule chose que je n’aime pas dans la profession que j’ai choisie. Ce n’est pas comme dans le tennis où l’on ne peut que blâmer la raquette. » a-t-il déclaré à Trevor Noah, le présentateur de l’émission.
« Je fais le job de mes rêves, et il faut parfois le rappeler. Vous devenez si compétitif que parfois, vous être pris au piège et vous oubliez cette perspective.«
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« Je voyage dans le monde entier pour conduire des voitures en rond, ce qui est assez génial. Et de temps en temps, il y a des virages ici et là. » précise amusé l’Australien.
Le pilote Renault est également revenu sur son indéfectible bonne humeur qui anime le paddock de la Formule 1 : « Grandir en Australie, avec le soleil et vivre près de la plage, cela transforme votre personnalité en un peu de bonheur. »
Présent sur le sol américain pour les vacances, Ricciardo a eu l’opportunité de se rendre compte du changement de mentalité des américains vis à vis de la Formule 1 : « C’était cool. J’ai passé un peu de temps aux États-Unis et jusqu’à il y a un an, personne ne me disait vraiment bonjour. »
« Je sens vraiment que la F1 devient de plus en plus importante ici aux États-Unis. Drive to Survive [la série Netflix] l’a placé sur la carte. »