Le promoteur du Grand Prix du Canada estime que sa course a encore une réelle chance de figurer au calendrier 2020 de la F1.
La nouvelle est tombée ce mardi : le Grand Prix du Canada 2020 a été officiellement reporté en raison de la crise du coronavirus.
Le promoteur de l’événement, François Dumontier, s’est bien rendu compte ces dernières semaines que le report de son épreuve était inévitable au vue des circonstances, mais l’homme d’affaires ne veut pas se laisser abattre et pense que le GP du Canada a encore ses chances de figurer au calendrier plus tard dans l’année.
« Avec la catastrophe qu’on vit, on voit que le sport n’est pas nécessairement la chose la plus importante en ce moment, mais le sport manque aux gens. » explique François Dumontier à Radio Canada.
« La F1 a le désir de présenter quelques courses cette année, et d’avoir un championnat. On peut prolonger la saison qui devait se terminer le 29 novembre à Abou Dhabi. La FIA a donné tous les droits au groupe Formula One pour remanier le calendrier. »
« Ce n’est pas juste une question de contrat, tous les gens impliqués en F1, les promoteurs, les télé-diffuseurs, les commanditaires comprennent la situation, mais la F1 veut redonner le plus vite possible aux amateurs le sport qu’ils aiment. »
Lorsqu’on lui demande s’il pense réellement que le Grand Prix du Canada peut se tenir en fin d’année, comme cela a été évoqué, Dumontier répond : « C’est un peu le climat qui va nous limiter pour les dates. On se souvient du premier grand prix à l’île Notre-Dame en 1978, c’était le 8 octobre, et il y avait quelques flocons de neige. »
« Donc, à la mi-octobre, ce serait le maximum pour nous, et on a transmis cette information-là à la F1. »
« Un Grand Prix du Canada en automne, ce serait une autre atmosphère pour le public et pour les pilotes. La ville vibrera autant en automne qu’en juin. »
« Tout est possible. On ne peut exclure aucun scénario. Si la saison commençait très tard, et que le groupe Formula One décidait de présenter des courses jusqu’aux Fêtes par exemple, et même en janvier, alors il faudrait oublier une course à Montréal. »