Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a tenu à souligner à quel point les nouvelles monoplaces en F1 auront une courbe d’apprentissage abrupte cette année.
Lors des trois premiers jours des essais hivernaux à Barcelone, Sebastian Vettel et son coéquipier Lance Stroll ont bouclé 295 tours avec l’AMR22 d’Aston Martin, mais le pilote allemand a dû stopper sa journée prématurément le dernier jour en raison d’une fuite qui a provoqué un début d’incendie sous le capot moteur de sa monoplace.
Malgré ce problème qui aura coûté un précieux temps de roulage à l’équipe Aston Martin, Vettel se dit plus préoccupé par la difficulté de trouver les bons réglages pour être compétitif avant le début de la saison avec ces machines nouvelle génération : « Pour moi personnellement, il y a encore beaucoup à apprendre et la voiture peut être pilotée de manière différente, je joue un peu avec les styles de pilotage. » a déclaré Vettel après les essais hivernaux.
« Nous essayons de trier les problèmes, de trouver des solutions à certains défis auxquels nous avons été confrontés afin de trouver des solutions. Donc, il reste encore beaucoup à faire, tout le monde est à fond et il reste encore une montagne très, très raide et haute à gravir. Je ne peux pas dire à quel moment nous verrons le sommet, mais c’est un moment amusant, et ma conviction est qu’un jour nous atteindrons ce sommet, espérons-le juste avant la saison. »
« Je pense que de toute façon ça sera une longue année, tout le monde est probablement dans le même bateau en termes d’apprentissage avec ces voitures et certains problèmes. Mais jusqu’à présent, tout va bien. »
L’Allemand admet qu’il a tout de même été surpris de constater une si grande différence dans les concepts montrés par les équipes à Barcelone : « Je suis surpris qu’il y ait une si grande différence, je m’attendais à ce que les voitures se ressemblent davantage. Il est bon de voir que les gens ont choisi des voix différentes dans les philosophies de conception. »
« Laquelle aura raison ? Nous le verrons…j’espère juste que toutes les voitures seront proches les unes des autres et qu’il n’y aura pas une grande différence dans le peloton, ce serait formidable. » conclut le pilote Aston Martin.
Pauvre Vettel.
Il est loin, si loin, tellement loin de ses quatres titres si facilement gagnés.
Il s’est rêvé en Schumacher chez Ferrari, il est reparti Alesi.
Il se rêvait Vettel chez Red Bull, ils n’ont vu qu’un Alesi.
Il est Alesi chez Aston Martin et ne voit plus que des montagnes autour de lui.
Il finira Vettel. Ça c’est certain.