Esteban Ocon a dû passer par l’étape obligatoire d’intégration chez Renault cet hiver, même si le Français ne débarque pas dans un environnement totalement inconnu.
Le Français Esteban Ocon est de retour chez Renault cette année, après avoir passé deux saisons complètes en tant que titulaire chez Racing Point et une saison en « off » chez Mercedes où il occupait le poste de pilote de réserve en 2019.
Désormais titulaire pour l’équipe Renault à partir de 2020, le pilote français a passé tout l’hiver à s’intégrer à sa nouvelle équipe, même si Ocon connaît déjà une grande partie des employés d’Enstone et Viry pour avoir occupé le poste de pilote d’essai en 2016 pour le constructeur français.
« Quand on arrive en tant que nouveau dans une équipe comme ça, c’est sûr qu’il faut aller rencontrer tout le monde, connaître les gens avec qui on va travailler. » explique Esteban Ocon à à nos confrères de L’Equipe.
« Ce sont des gens avec qui on aura besoin de développer des relations, savoir à qui parler au bon moment, parce qu’il y a des dizaines et des dizaines de départements dans une équipe de F1. Donc, quand on a besoin de quelque chose de spécifique, il faut savoir où aller. »
« Le but début janvier et en décembre ça été de faire ça et de s’intégrer dans cette nouvelle équipe, même si elle n’est pas si nouvelle pour moi, puisque j’ai déjà visité et travaillé ici en 2016 [lorsqu’il était pilote d’essai Renault] et avant, mais l’équipe a énormément grandi et tout a changé. »
Un nouvel ingénieur de course en 2020
Cette année, Esteban Ocon devra travailler en étroite collaboration avec son nouvel ingénieur de course : Mark Slade.
« Mark, ça fait quelques années que je le connais, il est là depuis très longtemps et a beaucoup d’expérience avec pleins de pilotes, il sait comment on fonctionne bien que nous soyons tous différents et que moi je le sois aussi. » souligne Ocon.
« C’est quelqu’un de très facile avec qui travailler, mais il faut très vite que l’on se comprenne et correctement, donc on va faire beaucoup de simulateur ensemble. On a déjà moulé mon baquet, on a travaillé à Abou Dhabi pour les deux jours de tests, ce qui a été d’une grande aide de commencer avant les vrais essais. »
« Après, nous n’aurons que six jours [essais hivernaux] pour se préparer avant Melbourne, c’est pour ça que je passe pas mal de temps à l’usine avant pour être bien prêt et pour qu’il n’y ait aucun souci d’entente et de compréhension. »
