On a testé F1 Mobile Racing !

18 octobre 2018
1

La Formule 1 et les jeux vidéo, c’est une histoire qui dure depuis plus de 35 ans. Pour être exact, depuis 1976. À l’époque – et seulement en Amérique du Nord – est sorti le jeu F-1 sur borne d’arcade. Pole Position sortira chez nous sept ans plus tard avec le succès que l’on lui connaît. En 1996 arrive la franchise Formula One qui va révolutionner le jeu vidéo avant de faire une pause de 2007 à 2009. Cette année-là, c’est Codemasters qui reprend les rênes de la saga. La suite vous la connaissez : 10 jeux sortis avec un grand succès. Le petit dernier est sorti le 24 août dernier et s’appelle F1 2018.

Passons maintenant au vif du sujet. Comme annoncé sur notre site, Codemasters sort ce jeudi une version portable de F1 2018 nommée F1 Mobile Racing. Nous l’avons testé. Et si celui qui aime la Formule 1 peut être amusé par ce jeu, le pur passionné sera, lui, un peu déçu.

Déjà, l’écran titre annonce la couleur. Parmi les collaborateurs de Codemasters (célèbre pour la série des Colin McRae Rallye entre autres), il y a Eden Games, une entreprise basée… à Lyon ! Ce nom vous dit sûrement quelque chose, c’est eux à l’origine de la série des V-Rally. Le jeu n’a même pas commencé que les attentes sont grandes !

Faire la course contre le monde entier

On commence par un tutoriel sur le circuit Gilles Villeneuve (où j’ai gagné ma première victoire sur F1 2010, sachez-le) au volant d’une Ferrari. Les graphismes sont satisfaisants, mais loin d’être superbes. À titre de comparaison, F1 2016 (payant sur l’App Store) m’avait l’air plus réussi. Mais bon, c’est un Free to play (un jeu gratuit) donc cela satisfait largement. D’autant plus que la vue au-dessus du casque du pilote et dans le cockpit est assez immersive.

Les contrôles sont classiques pour un jeu de F1. Vous pouvez incliner votre tablette/téléphone pour tourner et appuyer sur l’écran pour accélérer et freiner. Attention : l’accélération se fait automatiquement si vous choisissez de contrôler la direction avec l’écran.

Après cette phase de tutoriel, vous pouvez personnaliser votre propre F1 avec différents designs et couleurs. C’est avec celle-ci que vous ferez la course contre le monde entier.

L’atout majeur du jeu, c’est bien celui-là. Vous avez un tour pour faire un meilleur temps que celui de votre adversaire. Si vous gagnez, vous obtenez un certain nombre de points vous permettant de monter en grade dans votre catégorie. Plus vous gagnez, plus votre ligue est élevée, de même que le niveau, évidemment. C’est assez divertissant.

Vous pouvez améliorer votre voiture pour qu’elle soit encore plus rapide grâce à la Recherche et Développement. Mais si vous êtes pressé, vous pouvez toujours payer.

Si l’on s’en tient à ces éléments, vous avez un bon jeu de courses, qui plus est, gratuit. Mais certains autres éléments sont décevants.

Payer pour des F1 ?

Premièrement, il n’y a aucune possibilité de piloter les F1 officielles sans payer. Les voitures sont à un prix considérable. Pour être au volant d’une Red Bull, devrez payer aux alentours de 10 euros. De même pour Ferrari et Mercedes. Pour l’anecdote, c’était le prix que j’avais mis pour F1 2016

Aussi, le mode solo est très léger avec trois modes (Départ lancé, qualifications, et départ classique). Le nombre de tours maximum pour une course est de 5. L’absence d’un mode « saison » est à déplorer.

La difficulté oscille entre trois niveaux : facile, normal et difficile. L’intelligence artificielle est décevante, trop facile dans les deux premiers niveaux. Si vous voulez un bon défi, je vous conseille le mode difficile.

17 circuits pour le moment

On peut courir sur seulement 4 circuits (Hongrie, Allemagne, Canada et Grande-Bretagne) au début. Mais vous en débloquerez au fur et à mesure que vous avancez dans le jeu. Selon un membre de Codemasters, le nombre de circuits disponibles actuellement est de 17. Mais pas d’inquiétudes, ceux qui restent vont être ajoutés très vite.

Aucun dégât ne peut être causé à votre monoplace ni à celle de vos concurrents. Certes, sans vouloir un jeu comme Destruction Derby, des dégâts sur l’aileron quand on rentre dans un mur auraient été plus réalistes. Les drapeaux sont aussi inexistants.

Autre point à noter, c’est l’impossibilité de jouer en mode Avion. Pour jouer à F1 Mobile Racing, vous devez disposer d’une connexion internet impérativement. Dommage, mais ce genre d’obligation est de plus en plus répandue dans les jeux sur smartphone. Enfin, il serait possible que vous soyez témoin d’un bug en lançant le jeu où l’interface serait inexistante. Un problème qui, espérons, va être corrigé prochainement.

Quiz : Quel est ce circuit ? Où comment rendre les bugs du jeu amusants…

En conclusion, ce jeu n’est pas un mauvais divertissement. Il s’agit d’un jeu qui fera plaisir à ceux qui attendaient un jeu de F1 gratuit sur portable. Néanmoins, il frustrera sûrement le passionné. Pour ceux qui tournent sur Android, n’ayez crainte, cette version du jeu sortira bientôt. Le mieux reste de vous laisser le tester, et n’hésitez pas à donner votre avis en commentaire. Bon jeu !

Critique du jeu F1 Mobile Racing (Résumé) : 

Les points forts  Les points faibles
Mode Multijoueur agréable

Des graphismes acceptables

Des options de personnalisation intéressante

Gratuit !

Impossibilité de conduire les F1 officielles sans payer

Mode solo insuffisant

Impossible de jouer en mode hors-connexion

(Test réalisé sur IPhone 5S)

1 Comment Leave a Reply

  1. Bonjour,
    Ce serait bien d’améliorer le game play
    Même les pilotes soit disant officiels provoquent des collisions c’est vraiment nul
    Impossible de piloter correctement dans ces conditions heureusement que le jeu est gratuit je ne suis pas prêt de payer une voiture officielle avec le même game play

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.