Charles Leclerc ne s’attend pas à une reprise facile lorsque la saison 2020 de F1 débutera enfin au mois de juillet en Autriche.
Le jeune pilote Ferrari patiente comme tout le monde et espère que la saison 2020 de F1 pourra débuter au mois de juillet comme souhaité par la catégorie reine, mais selon lui, la reprise pourrait être un peu plus difficile que prévu sur le plan physique.
En effet, malgré le fait que les pilotes s’entraînent physiquement de nombreuses heures chaque jour, le fait est que certains muscles ne travaillent pas lorsqu’ils ne sont pas dans la voiture (ceux du cou par exemple).
« Je pense que comme pour tous les pilotes, ça ne va pas être facile. Même si on s’est tous entraîné comme jamais pendant le confinement, un muscle comme celui du cou par exemple, c’est un muscle qu’on n’utilise que lorsque l’on conduit. » explique Charles Leclerc à la Gazzette de Monaco.
« On peut faire autant d’exercices que l’on veut à la maison, ça ne sera jamais pareil que rouler dans une F1. Je m’attends à ce que ce soit assez compliqué quand on reprendra, surtout au niveau du cou. »
Lorsqu’on lui demande s’il est difficile pour lui d’être loin de sa monoplace depuis aussi longtemps, le Monégasque admet qu’il commence à trouver le temps long.
« Très honnêtement, ça me manque tellement que je ne pense qu’à monter dans le baquet de ma F1. C’est sûr que c’est une période longue, sans activité. »
« C’est la première fois de ma vie que je ne fais pas de sport automobile depuis maintenant trois mois, voire même quatre si cette situation perdure. Ça commence à être un peu long. »
« Ça sera intéressant de voir à la reprise, comment les pilotes se comporteront à la première course après un temps d’attente aussi long. »