L’Espagnol Fernando Alonso fera son grand retour en Formule 1 l’an prochain en devenant pilote titulaire pour l’équipe Renault F1 [qui deviendra Alpine F1] en 2021.
Depuis qu’il a quitté McLaren à la fin de la saison 2018, Alonso – qui s’est tenu occupé et affûté en participant au championnat du Monde d’Endurance, aux 24 Heures du Mans, à Indianapolis 500 et au Rallye Dakar – a été souvent lié à un retour en F1.
Les pourparlers entre Renault et Alonso se sont finalement intensifiés après la confirmation surprise de Daniel Ricciardo, en mai dernier, qu’il partirait rejoindre McLaren, avant qu’une réunion entre l’équipe du constructeur français et le pilote – qui a remporté ses deux derniers championnats en 2005 et 2006 avec Renault – ait été annoncée en Juillet.
« J’ai parlé à quelques équipes, mais Renault a toujours été mon choix préféré. » admet d’emblée Fernando Alonso au micro de Sky Sports.
« Ils étaient mon choix préféré pour deux raisons : premièrement, en termes d’attente et de construction avec une équipe du milieu de peloton souhaitant remonter dans la hiérarchie, c’est très attrayant. »
« Deuxièmement, parce que je connais tout le monde dans cette équipe. Je connais leur passion de la course, c’est la troisième fois que je viens ici et je savais que je me sentirai chez moi. »
Alonso a intensifié ses préparatifs en vue de la saison 2021 avec une journée de roulage à Barcelone au volant de la RS20 de cette année, tandis que le double champion du monde est actuellement [4 et 5 novembre] à Bahreïn pour un test au volant de la RS18.
Bien qu’il se sent prêt à sauter dans le cockpit d’une F1, l’Espagnol admet cependant qu’il a besoin de ce temps de piste après presque deux ans loin de la catégorie reine.
« Quand vous sortez du sport pendant deux ans et que vous sautez dans une Formule 1 tout vous surprend comme si c’était la première fois. J’ai besoin de ces tours maintenant. »
« Le simulateur est bon jusqu’à un certain point, mais il faut ensuite l’effort physique de la voiture, les forces G pour l’entrainement du cou. J’ai besoin d’autant de tours que possible. »
« Honnêtement, je m’attends à être rapide, mais je suis conscient du défi auquel je peux être confronté dans les premières courses. »
« Non seulement sur la vitesse pure, mais aussi sur les procédures, les commandes au volant, des choses qui sont nouvelles pour moi et qui pourraient prendre du temps. Je suis conscient que je pourrai lutter un peu, mais je veux penser que cela n’arrivera pas. »
Alonso a signé un premier contrat de deux ans avec Renault, ce qui signifie qu’il devrait courir jusqu’à au moins l’âge de 41 ans.
Mais, lorsqu’on lui a demandé s’il continuerait à courir jusqu’à ce qu’il obtienne un troisième titre attendu depuis longtemps, l’Espagnol dit que sa compétitivité sera le facteur décisif, pas les championnats.
« Je ne pense pas que je viserai un certain résultat avant de m’arrêter. Je pense que dans le sport automobile, le chronomètre vous dit quand il est temps de s’arrêter, pas l’âge. »
« J’espère que le chronomètre sera de mon côté dans les années à venir. » conclut le double champion du monde.
