Âgé de 40 ans, Fernando Alonso s’apprête à entamer ce week-end sa vingtième campagne en Formule 1 après avoir fait ses débuts en 2001.
Après avoir goûté à nouveau aux joies du podium l’an dernier, le très expérimenté pilote espagnol a hâte de commencer cette vingtième saison de manière positive avec un bon départ ce week-end à Bahreïn pour la première manche de l’année qui signera surtout le début d’une toute nouvelle ère en catégorie reine avec l’introduction des nouvelles monoplaces.
Lorsqu’on lui demande comment il se sent à la veille de ce premier Grand Prix de la saison 2022, le double champion du monde nous répond : « L’hiver s’est bien passé pour moi. Je me sens en forme physiquement et je me suis également bien reposé. Nous avons été bien occupés à Barcelone et à Bahreïn ces dernières semaines et avoir pu passer plus de temps dans la voiture me donne l’impression d’être bien mieux préparé. »
« Pour moi, il s’agit d’un point important après n’avoir eu qu’une courte préparation en 2021. Nous avons beaucoup appris au cours de ces deux tests, mais il est très difficile de savoir où chacun se situe en ce moment. Tout le monde le dit, mais c’est vrai : nous ne saurons rien avant samedi soir. »
Après les essais hivernaux, Alonso en connaît un peu plus sur cette nouvelle génération de monoplace et peut donc désormais comparer sa F1 2022 avec l’A521 de l’an dernier : « Les voitures sont très différentes de celles que j’ai pu conduire auparavant. Les rebonds en ligne droite sont assez intenses et nous ne nous y attendions pas. » admet le pilote Alpine.
« La fiabilité des monoplaces est mise à rude épreuve, mais nous avons en tant qu’équipe la sensation de bien maîtriser la situation à ce stade. Nous sommes raisonnablement satisfaits de l’A522 et de notre préparation hivernale. Personne ne sait cependant quelle quantité de carburant ou quelle cartographie moteur les autres utilisaient durant les essais, donc il est impossible de s’avancer sur une quelconque hiérarchie. L’apprentissage étant sans fin en F1, nous voulons toujours boucler plus de tours, mais j’ai hâte d’être à samedi et de voir où nous nous situons par rapport à nos adversaires. »
Concernant « les rebonds », Fernando Alonso fait évidemment allusion au marsouinage – terme utilisé en Formule 1 lorsqu’une monoplace sautille en ligne droite. Comme les autres équipes, Alpine a souffert de ce marsouinage sur l’A522 lors des essais hivernaux, et lorsqu’on lui demande si le pilotage des monoplaces est devenu plus difficile en raison de ce phénomène, Alonso a répondu : « Ce n’est pas plus difficile, c’est juste différent. Il faut apprendre et s’adapter à chaque changement de règlement. »
« Nous espérons surtout que les courses soient plus serrées et que nous pourrons suivre plus facilement les voitures qui nous précèdent. Encore une fois, nous ne saurons rien avant ce week-end, mais j’aime les nouveaux défis et m’adapter à chaque bouleversement règlementaire. »
L’an dernier, l’équipe Alpine a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs. Pour 2022, l’écurie du constructeur français vise au minimum la P5.