L’Espagnol Fernando Alonso estime que chaque pilote présent sur la grille en catégorie reine a ses propres forces et faiblesses et qu’il est donc impossible de désigner « le meilleur pilote de Formule 1 ».
Âgé de 41 ans, Fernando Alonso s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière cette année en défendant les couleurs de l’équipe Aston Martin. Sur le point d’entamer sa 21e saison en Formule 1, le double champion du monde assure qu’il est toujours aussi déterminé et motivé.
Mais lorsqu’on lui demande s’il pense être le meilleur pilote en Formule 1 actuellement, Alonso a répondu : « Personne ne connaît la réponse à cette question. Chaque saison, nous continuons à changer d’avis. »
« Nous avons pensé pendant de nombreuses années que Michael [Schumacher] était imbattable et avait peut-être atteint un niveau que personne n’avait atteint dans l’histoire de la Formule 1. Mais tout au long de l’histoire du sport, nous avons vu différents pilotes dominer, mais il est impossible des les comparer. »
« Ce que je sais, c’est que j’essaie toujours de donner mon maximum. Je ne suis jamais démotivé. Peu importe que je me bats pour la cinquième ou la quinzième place, pour moi, c’est comme me battre pour la victoire parce que je dois m’assurer de me donner à 100% à chaque tour de chaque course. »
« Quoi que vous fassiez dans la vie, vous devez avoir cette compétitivité à l’intérieur de vous – vous devez avoir cette soif d’être le meilleur. » poursuit l’Espagnol.
« J’ai cette faim depuis que je suis enfant. J’essaie toujours de battre tout le monde dans tout ce que je fais. Qu’il s’agisse d’une course, d’un match de tennis, d’un jeu de cartes ou autre, il s’agit de gagner. »
« Il s’agit de profiter de vos forces et d’utiliser les faiblesses de votre adversaire contre lui. Si je ne peux pas les battre avec le plan A, je passe au plan B. Si le plan B ne fonctionne pas, je passe au plan C. Je dois toujours battre celui qui est devant moi. »
« Il y a des pilotes qui sont dans une forme incroyable en ce moment et je les respecte tous. Chaque pilote sur la grille est très talentueux, mais je fais aussi partie de ce groupe et chacun dans ce groupe a des forces et des faiblesses différentes. C’est la façon dont vous utilisez ces forces et faiblesses qui vous distinguent. »
Le pilote Aston Martin n’hésite pas à dire qu’il a beaucoup appris lorsqu’il se battait avec Michael Schumacher pour le championnat dans les années 2000. De ces années-là, l’Espagnol a gardé à l’esprit qu’il ne fallait jamais rien lâcher : « Michael [Schumacher] n’a pas eu de mauvais jours. »
« Michael n’a jamais sous-performé. C’est ce qui m’a le plus impressionné quand je me suis retrouvé en Formule 1 et surtout quand je me suis battu avec lui pour le championnat. »
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As we edge closer to the reveal of the #AMR23, @alo_oficial completes his first official track runs in green and we get to hear the sound we've all been waiting for…
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— Aston Martin Aramco Cognizant F1 Team (@AstonMartinF1) February 7, 2023
« Auparavant, dans toute ma carrière et dans différentes catégories, mes rivaux avaient des mauvais jours et c’était les jours où vous capitalisiez – vous marquiez beaucoup plus de points qu’eux. Avec Michael, cela ne s’est pas produit. »
« Lui et Ferrari étaient imbattables la plupart du temps, mais même lorsqu’ils n’avaient pas la voiture, les pneus ou tout ce qui fonctionnait dans la bonne fenêtre, Michael a quand même terminé deuxième ou troisième. »
« Même après des mauvais essais libres ou une mauvaise qualification, on retrouverait Michael sur le podium le dimanche. Il avait cette ténacité, cette volonté d’exploiter toute opportunité – de minimiser les dégâts les mauvais jours et de maximiser les bons jours. Sa détermination était exceptionnelle. »
En 2023, Fernando Alonso cherchera à décrocher un troisième titre mondial en Formule 1. L’Espagnol fait équipe cette année avec le Canadien Lance Stroll.