Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, estime que son équipe a désormais ciblé le plus gros problème de la SF90 cette année.
Selon Binotto, son équipe doit faire en sorte d’apporter plus d’appui sur la SF90, afin de lui faire gagner de la vitesse dans les courbes et ce, au détriment de la vitesse de pointe, qui était jusqu’à présent le véritable point fort de la Ferrari.
Au Grand Prix de France, la Scuderia Ferrari a apporté une série de mises à jour sur sa monoplace, mais force est de constater que celles-ci n’ont pas fonctionné comme prévu. Certaines pièces ont donc été conservées sur la voiture et d’autres ont été retirées.
Avec une troisième et une cinquième place à l’arrivée du Grand Prix de France, Ferrari est donc repartie du tracé français avec des sentiments mitigés, avec d’un côté la déception de ne pas avoir pu réduire l’écart avec Mercedes, et de l’autre, le sentiment d’avoir progressé et d’aller dans la bonne direction.
« Je pense qu’il y a deux niveaux de jugements. Le premier est que nous ne pouvons absolument pas être heureux, du moins, nous ne pouvons pas dire que nous sommes plus rapides que nos concurrents. » a déclaré Mattia Binotto.
« Mais nous nous attendions à un week-end de course difficile au Paul Ricard. Nous avons dit que c’était un circuit assez similaire à Barcelone à certains égards. Si vous regardez l’année dernière, nous étions aussi loin au Paul Ricard que nous l’étions à Barcelone. »
« Je pense donc que nous avons progressé un peu, pas encore suffisamment mais nous ne nous attendions pas à réduire complémentent l’écart au Paul Ricard. Nous avons apporté des améliorations; certaines ont bien fonctionné, d’autres pas. Nous avons retiré le fond plat de la voiture après les essais libres du vendredi. »
« Je pense qu’il est toujours dommage que quelque chose ne fonctionne pas. Nous avons donc du travail à faire à cet égard, mais cela nous permet de disposer d’une marge de manœuvre pour améliorer la voiture. »
« Au moins, la direction que nous commençons à définir est la bonne, même s’il y a encore beaucoup à faire. Globalement, je ne peux pas dire que le week-end [en France] a été positif, mais je pense que ce n’est pas trop mal, compte tenu des attentes initiales. »
Chercher plus d’appui au détriment de la vitesse
« Je pense que nous devons chercher à avoir plus d’appui au détriment de la vitesse. Nous savions que la voiture ne serait pas trop efficace, mais donner plus d’appuis pour faire fonctionner les pneus, c’est la direction à prendre. »
« Je pense que le samedi [au Paul Ricard], nous avons vu combien il était difficile de faire fonctionner les pneus. Je pense que c’est une chose sur laquelle nous nous concentrons. »