Ferrari satisfait de la courbe de progression de la SF-24

La Ferrari d'Oliver Bearman en piste à Djeddah en Arabie Saoudite

Chez Ferrari, la courbe de progression de la SF-24 par rapport à la monoplace de la saison dernière semble satisfaire les ingénieurs après les deux premières courses de la saison, bien que beaucoup de travail reste encore à faire pour espérer rattraper une équipe Red Bull toujours aussi dominante.

Depuis le début de la saison 2024, Ferrari a réussi à décrocher deux troisièmes places à Bahreïn et à Djeddah sur deux tracés aux caractéristiques bien différentes, ce qui laisse penser au directeur technique de la Scuderia Ferrari que la SF-24 est une monoplace bien née capable de s’adapter à tout type de circuits.

« Avec deux podiums, on peut être satisfait de la courbe de progression de la SF-24 par rapport à la voiture de l’an dernier. » nous confie Enrico Cardile, directeur technique châssis chez Ferrari.

« Dès les tests de pré-saison et lors des deux premières courses, nous avons vu des signes positifs par rapport au chemin de développement tracé depuis l’année dernière. »

« Bien sûr, nous voulons faire mieux que deux troisièmes places. Red Bull est toujours plus rapide que nous et même si nous avons surpassé les autres meilleures équipes, ce n’est toujours pas suffisant et il y a beaucoup de travail à faire ! »

« Les performances lors des premières épreuves ont montré une bonne corrélation avec les outils de simulation, ce qui est définitivement positif. Disons qu’il n’y a pas eu de surprises. »

Concernant les domaines dans lesquels Ferrari doit encore travailler pour rendre la SF-24 plus compétitive sont désormais connus et, sans surprise, il s’agit une fois de plus de la gestion des pneumatiques en course le dimanche : « Les limitations constatées en usine se sont confirmées en piste. A ce jour, nous avons une idée assez claire des points faibles de la voiture, à commencer par la gestion des pneumatiques et l’équilibre. »

« La Formule 1 est une question d’amélioration et de planification continues et les premiers événements ont confirmé les orientations à prendre en termes de développement ainsi que les priorités que nous nous étions fixées. »

« L’objectif de l’usine est donc de trouver rapidement des performances en soufflerie et de travailler dur pour apporter des mises à jour à la piste le plus rapidement possible, tout en tirant le meilleur parti du package dont nous disposons. »

Lorsqu’on lui demande si la hiérarchie après les deux premières courses de la saison est celle à laquelle il s’attendait, Enrico Cardile a répondu : « Avant la première séance d’essais libres de la saison, il est toujours difficile d’avoir une idée réaliste de la hiérarchie dans le peloton, car chaque équipe n’a conscience que de son propre travail. Cependant, nous ne sommes qu’au début d’une très longue saison et il sera vital d’améliorer la voiture à un bon rythme. »

« L’année dernière, nous avons vu comment la hiérarchie peut changer pour qu’une équipe puisse monter ou descendre. »

« Nous avons commencé comme quatrième meilleure équipe et avons fini par nous battre pour la deuxième place du championnat. Ainsi, au cours des prochains mois, notre seul objectif sera de rattraper le retard sur les leaders actuels. »

Avant le Grand Prix d’Australie programmé du 22 au 24 mars sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 38 points de retard sur Red Bull. 

3 Comments

  1. Ils n’ont plus de mémoire dans le paddock ou bien ?

    Non, McLaren n’était pas en fond de grille au début de la saison 2024. Oui, Ferrari était deuxième force simplement pénalisée par les circonstances : abandon de Leclerc (facile 2ème avec 10 sec d’avance sur Alonso) au Bahreïn,1ère ligne en Arabie saoudite derrière Pérez mais pénalité de 10 places (changement de pièces moteur) et pit stop malheureux deux tours avant la safety car qui donne des arrêts gratuits aux adversaires, dont Verstappen qui était coincé derrière Sainz et Leclerc avant ça.

    À partir de l’Australie, Leclerc en particulier n’est pas performant avec la SF-75 sur piste humide mais la Scuderia en elle-même a toujours été là, Sainz restant au contact d’Alonso et Hamilton tout le GP de Melbourne avant le dernier départ où il est pénalisé.

    • Joey Tribbiani la fiabilité d’une voiture détermine en partie sa performance. Ce n’est pas parce qu’une monoplace est plus rapide sur un tour qu’elle est plus compétitive. Donc oui, la scuderia a bien commencé 4eme et a ensuite su s’améliorer pour monter dans le classement.

      • Selon ce principe, Red Bull était quoi début 2022, 4ème force parce qu’elle a eu trois abandons en trois GP ?

        Les journalistes, la scuderia et une partie du public veulent encenser Vasseur mais ses résultats sont médiocres par rapport aux derniers de Binotto. Se battre pour le titre jusqu’à l’automne, c’était le cas dans la réalité en 2022 mais c’est un simple vœux en 2024.

        Heureusement qu’il y a toujours le paravent Newey pour tout excuser.

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr et du site La Chaine Renault. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.