Stefano Domenicali, président et administrateur délégué de Lamborghini, et qui a dirigé la Scuderia Ferrari jusqu’en 2014, insiste sur le fait qu’il faudra attendre Bahreïn pour connaître le vrai rythme de la Ferrari.
L’Italien connaît très bien la Scuderia Ferrari pour l’avoir dirigé jusqu’en 2014 et estime donc que quelque chose n’a pas fonctionné correctement pour l’écurie italienne en Australie lors de la première manche de la saison 2019.
Ferrari a terminé le Grand Prix d’Australie à presque une minute de la Mercedes de Valtteri Bottas, vainqueur de l’épreuve, alors que l’équipe de Maranello était clairement la grande favorite après des essais hivernaux réussis.
Pour Stefano Domenicali, il va falloir attendre la prochaine course de la saison programmée à Bahreïn la semaine prochaine pour se faire une vraie idée du potentiel de la SF90.
« Ce fut certainement un week-end très difficile pour Ferrari, l’équipe n’ayant pu montrer le niveau de performance que nous attendions tous après les séances d’essais de pré-saison. » explique Stefano Domenicali.
« Mais nous savons que Melbourne est différente des autres courses, alors avant d’émettre les premiers jugements, nous devons attendre la course de Bahreïn qui sera très importante pour voir les vraies performances. En Australie, Ferrari est apparue trop lente. »
« Nous devons comprendre ce qui s’est réellement passé. Vu de l’extérieur, il est clair que la performance aperçue ne peut pas être à la hauteur des autres monoplaces. Il y a certainement quelque chose qui n’a pas marché dans le bon sens. »