Le Français Esteban Ocon adore le tracé du Hungaroring de Budapest, qui est considéré comme l’un des tracés les plus techniques et les plus exigeants du calendrier.
« J’adore Budapest. À vrai dire, c’est l’une de mes pistes préférées. C’est fantastique d’y piloter, surtout quand vous parvenez à régler la voiture comme vous le souhaitez. » nous explique Esteban Ocon.
« J’en garde d’excellents souvenirs de la Formule 3 où j’avais signé trois pole positions et remporté deux des trois courses. »
« J’y étais également en confiance en F1 même si les résultats manquent peut-être pour le prouver. »
« Nous avons affiché un bon rythme en Autriche cette année et j’espère que nous pourrons en faire de même en Hongrie. Nous progressons, mais nous savons que ce sont les points au championnat qui comptent. »
« J’aime le rythme du Hungaroring. C’est sinueux, rapide et très amusant. Le premier secteur contient la longue ligne droite menant au premier virage avec des opportunités de dépassement, puis le deuxième virage où l’on peut aussi tenter quelque chose. »
« Le quatrième virage est rapide et en aveugle, mais les sensations sont vraiment géniales quand on parvient à le négocier parfaitement. Le tronçon intermédiaire propose des courbes plutôt rapides, à l’exception de la chicane. »
« On doit y trouver le bon rythme et tout mettre bout à bout pour claquer un temps. Les derniers virages constituent la partie piégeuse du tracé. Les pneus deviennent très chauds, procurant alors moins d’adhérence. Il faut donc y être très attentif. »
Lorsqu’on revient sur son abandon de dimanche dernier au Grand Prix de Styrie à la suite d’un problème de refroidissement sur sa RS20, le Français admet qu’il était évidemment très déçu de devoir se retirer de la course, mais va profiter du Grand Prix de Hongrie dès ce week-end pour rebondir.
« Nous sommes tous très déçus de ce qu’il s’est passé en course. Cela avait demandé un gros effort collectif samedi pour nous retrouver bien placés et nous l’étions toujours à ce moment. »
« C’est dommage, mais les choses sont parfois ainsi en sport automobile. Comme les courses s’enchaînent, cela nous donne l’occasion immédiate de revenir plus forts et de faire de notre mieux pour obtenir un beau résultat. Je suis convaincu que nous pouvons le faire. »