Le patron de l’équipe Haas, Gene Haas, sera présent pour la première fois de l’année dans le paddock ce week-end en Hongrie pour la troisième course de la saison 2020.
Absent du paddock depuis les essais hivernaux de Barcelone, l’Américain fera son retour ce week-end en Hongrie et il se pourrait bien qu’il fasse ce déplacement pour faire une annonce officielle concernant l’avenir de son équipe en catégorie reine du sport automobile.
L’écurie Haas est arrivée en F1 en 2016 utilisant le concept d’écurie cliente de Ferrari – qui lui fournit de nombreuses pièces dont le moteur, la boîte de vitesses ou encore les suspensions.
Après des débuts prometteurs, l’écurie américaine s’est très rapidement aperçue de la limite de ce concept d’écurie cliente, puisque le développement de sa monoplace d’année en année n’a jamais vraiment suivi celui des autres écuries de la grille faute d’investissements.
En 2019, l’équipe de Gene Haas a terminé à l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement 28 points marqués et alors que l’écurie a perdu en plein milieu d’année son principal sponsor Rich Energy.
Pour ce début d’année 2020, la monoplace pilotée par Romain Grosjean et Kevin Magnussen semble complétement ratée et le moteur Ferrari monté à l’arrière de la VF-20 souffre d’un réel déficit de puissance cette saison, ce qui ne va pas aider Haas, qui n’a toujours pas marqué le moindre point après les deux premières courses.
Autre point, l’arrivée de la crise du coronavirus est venue calmer les ardeurs du patron de l’équipe, qui a décidé de ne plus investir un seul dollar dans le développement de la monoplace au moins jusqu’au mois de septembre.
Dans ce contexte, difficile de croire que l’équipe Haas va poursuivre l’aventure en Formule 1 en 2021 et il sera donc intéressant de suivre attentivement ce que Gene Haas dira ce week-end au Grand Prix de Hongrie.
Lorsqu’on interroge le pilote Kevin Magnussen au sujet de son avenir au sein de l’écurie Haas, le Danois dit qu’il n’est pas nerveux, mais admet qu’en F1 on ne peut jamais être sûr de quoi que ce soit.
« Non, je ne veux pas dire que je suis nerveux, mais je sais aussi qu’on ne peut jamais être certain de quoi que ce soit en Formule 1. » explique Kevin Magnussen au journal danois BT.
« Je suis aussi devenu plus vieux et je suis arrivé à un point où je prends les choses comme elles viennent. Je suis devenu meilleur pour rester concentré. »
« Au début de ma carrière, ce genre de chose aurait eu un impact beaucoup plus important sur mon bien-être mental, mais maintenant, je suis beaucoup plus calme. »
« Je sais ce que je peux faire et ce que je représente et ce que j’ai à offrir à une équipe. Tout cela me donne une certaine tranquillité d’esprit. Tant que je fais de mon mieux, je ne peux pas faire plus. »
Concernant son avenir et celui de l’équipe en F1, le pilote danois attend toujours que son patron Gene Haas prenne une décision et l’Américain sera justement présent en Hongrie ce week-end pour la troisième course de la saison 2020.
« Gene sera présent à la course ce week-end. Nous ne l’avons pas vu depuis les essais hivernaux, et maintenant, nous allons voir s’il dit quelque chose concernant l’avenir. »
Magnussen assure qu’il n’entrera en contact avec aucune autre équipe de la grille tant que son patron n’aura pas fait une annonce, notamment parce que l’équipe américaine dispose d’une option sur le contrat du pilote danois.
« Il n’y a pas grand chose à faire, parce que Haas a une option sur moi [pour 2021]. Pour l’instant, je n’ai pas le droite de faire quoi que ce soit. »
« Mon avenir est entre les mains de l’équipe, dès qu’ils annonceront quelque chose, je pourrais commencer à faire quelque chose ou pas s’ils décident que nous continuons ensemble. »
« Je préfère rester avec Haas, parce que cette équipe est un peu ma maison depuis quatre ans et c’est là que je me sens à l’aise. »
Autre hypothèse, on sait que Sergio Perez – dont le baquet est menacé par Sebastian Vettel – est entré en contact avec l’équipe Haas via son agent. Une potentielle arrivée du pilote mexicain chez Haas en 2021 avec ses sponsors personnels ferait le plus grand bien à l’écurie américaine, en difficulté financièrement.
Pour moi la F1 est d’un ennui, trop de réglementation à la tête du client, plus de bruit, les dépassements sont à oublier, même la F2 est plus passionnante, je suis tombé dans la F1 avec minardi, forti Tyrrell, prost, Jordan, il y avait les ravitaillements, bien sûr la sécurité est prioritaire mais les années 90 et celles d’avant étaient géniales, maintenant c’est chiant, des pilotes qui n’ont plus le droit de se battre, l’argent, plus d’écurie privées, bref l’ennui.
Je suivais la F1 depuis 1968 …les résultats à la radio, j’ai suivi les Tyrrell,Matra, BRM, Ligier etc les Cevert,Beltoise, Pironi,Arnoux,Depailler Jarier et Prost. Quelle époque extraordinaire. Aujourd’hui L’ENNUI. Votre commentaire est parfait.
Je me demande ce que HAAS fait chez les fous …
Car il faut bien le reconnaitre, la F1 qui était avant la « grande lessiveuse » de $$$ est devenue un monde de fous avec des budgets de fou, un règlement appliqué à la tête de client, une répartition aberrante des revenus et une certitude : « si tu n’as pas le milliard, tu ne fais pas partie des notres… on est gentil, tu pourras jouer dans notre cour, mais reste dans ton coin. »
Beaucoup critiquaient Ballestre, mais il était un homme de coeur dans un corps de dictateur.
Todt, c’est l’inverse.
Depuis qu’il est à la tête de la FIA (Ferrari International Assistance) et le dernier épisode du Ferrari-Gate le prouve, la F1 est sur le déclin.
Il a cédé aux chants des sirènes ou plutôt des talibans de l’écologie en laissant « inventer » ce moteur qui n’aurait jamais dû être sur des F1, mais sur des LMP1 ou 2 … pour la F1, c’est le bruit, les tours/mn, le champagne sur le podium, n’en déplaise aux autres Talibans chez qui la F1 se produit trop souvent.
Réveillez-vous les génies de la F1, les « grands constructeurs » … les équipes B ou il faut dépenser 100 millions de $ pour regarder les princes se goinfrer, ça ne va pas durer… Vous êtes en train de creuser votre tombe.
Si vous ne revenez pas aux fondamentaux de la F1 avec 15 courses maximum, des moteurs simples avec un carburant écolo si vous le voulez, 50/80 millions de budget vous allez disparaitre ou plutôt vous suicider.