Le patron de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, ne tarit pas d’éloges sur Jessica Hawkins – ambassadrice d’Aston Martin – qui a pu prendre le volant d’une Formule 1 moderne sur le tracé de Budapest le mois dernier dans le cadre d’un essai privé.
En septembre, Jessica Hawkins a pu pour la première fois prendre le volant de l’AMR21 – la monoplace de la saison 2021 de l’écurie Aston Martin – sur le circuit du Hungaroring de Budapest. La jeune fille âgée de 28 ans a ainsi pu boucler trente tours après des travaux préparatoires débutés en 2022 dans le simulateur de l’écurie à Silverstone.
« C’était un moment très spécial pour Jessica. Elle a construit ce moment tout au long de sa carrière et a vraiment profité de cette opportunité. » nous confie Mike Krack, directeur de l’équipe Aston Martin.
« Jessica est un élément important de cette équipe et je suis heureux que nous puissions l’aider à franchir cette prochaine étape de son développement. Tout le monde dans l’équipe était très fier. »
Les femmes peuvent piloter une F1…
Bien que l’équipe n’a divulgué aucun chrono de cette journée de roulage à Budapest, Mike Krack assure que Jessica Hawkins a très vite trouvé un bon rythme sur ce circuit difficile où la seule très courte ligne droite n’offre que très peu de temps aux pilotes pour reprendre leur souffle.
Dans ce contexte, Mike Krack estime que Jessica Hawkins a pu démontrer que les femmes peuvent supporter les charges physiques d’une monoplace de Formule 1 : « Jessica a fait un excellent travail. Elle nous a impressionnés par sa préparation dans le simulateur et cela a rendu la décision facile de la mettre dans l’AMR21. »
« Jessica s’est rapidement mise au diapason et a trouvé un bon rythme. Ses retours étaient précis et détaillés, et après quelques courses, elle avait trouvé un bon rythme. »
« Elle est un modèle – et ce test lui donne l’expérience et la vitrine nécessaires pour faire avancer la cause des femmes dans le sport automobile et, à terme, des femmes qui courent en Formule 1. »
« N’oubliez pas : ce test a permis de démontrer que les femmes peuvent supporter les charges physiques d’une voiture de Grand Prix – elle a bouclé près de 30 tours sans aucun problème. » conclut Mike Krack.