Christian Horner, le patron de l’équipe Red Bull Racing, estime que la Formule 1 ne se dirigera pas vers Bahreïn pour la seconde manche de l’année.
Après l’annulation du Grand Prix d’Australie ce vendredi, les équipes devraient logiquement se diriger vers Bahreïn où doit se tenir la seconde manche [qui deviendrait en réalité la première] pour participer au Grand Prix de Bahreïn le 22 mars.
Mais selon Christian Horner, il semble très difficile de croire que les équipes vont pourvoir disputer le Grand Prix de Bahreïn en raison de la crise sanitaire mondiale avec l’épidémie de coronavirus.
« Bien-sûr que c’est frustrant [d’avoir annulé le GP d’Australie], mais la situation évolue très vite à travers le monde, et lorsque nous sommes arrivés ici [Melbourne], notre intention était bien de courir. » explique Christian Horner, cité par nos confrères d’AutoHebdo.
« Malheureusement, après l’annonce du cas positif dans une équipe [McLaren], ça a changé la donne. La sécurité du public et du staff est extrêmement importante. »
Le Britannique a indiqué que l’épreuve aurait bien pu se dérouler comme si de rien n’était selon les organisateurs de l’événement.
« Les autorités locales et la FIA nous avaient donné le feu vert pour la poursuite du Grand Prix la nuit dernière et il y avait une majorité des équipes en faveur du maintien. »
« Mais tout a changé après la réunion entre les équipes, certaines ont changé d’avis. Le promoteur n’avait plus trop le choix que d’annuler par la suite. »
« Il va désormais falloir prendre soin de rapatrier tout le monde à la maison. Si nous ne courons pas ici, nous ne devrions pas courir à Bahreïn, cela me semble assez inévitable. Il est difficile de voir comment les équipes vont s’y rendre, mais nous attendons une confirmation officielle. »