Jean Alesi défend Wittich : « Il a appliqué le règlement »
L’ancien pilote de Formule 1, Jean Alesi, a pris la défense du directeur de course de la FIA, Niels Wittich, après le chaotique Grand Prix d’Australie interrompus à plusieurs reprises par des drapeaux rouges et dont l’arrivée s’est faite derrière une voiture de sécurité.
Dimanche dernier à Melbourne, la troisième manche de la saison 2023 a été interrompue plusieurs fois et les pilotes ont pris trois départs. L’avant dernier départ a été un vrai carnage car plusieurs pilotes sont partis à la faute au premier virage – dont les deux pilotes Alpine qui se sont percutés et qui ont dû abandonner.
Les différents drapeaux rouges agités par la direction de course dimanche à Melbourne ont suscité de vives réactions de la part des fans, mais aussi des équipes et des pilotes, certains n’hésitant pas à dire tout haut ce que tout le monde a pensé tout bas : la Formule 1 a voulu créer du spectacle en interrompant la course à plusieurs reprises.
Mais d’un autre coté, il y a aussi des voix qui s’élèvent pour prendre la défense du directeur de course Niels Wittich dont les décisions ont été très critiquées. C’est le cas du Français Jean Alesi, qui estime que Wittich n’a fait qu’appliquer le règlement dimanche dernier à Melbourne.
« Je ne partage pas les reproches faits à la direction de course [lors du GP d’Australie] et de Niels Wittich. Il a parfaitement appliqué le règlement. » a déclaré Alesi dans sa chronique pour le Corriere della Sera en Italie.
« Le GP d’Australie a suscité de nombreuses polémiques sur le comportement de la direction de course. Je comprends l’impression d’avoir vu une course chaotique mais je ne partage pas les objections. A mon avis, le directeur de course a parfaitement appliqué le règlement. »
« Sur une piste comme Melbourne, lorsque du gravier et d’autres débris envahissent la piste, il est indispensable d’utiliser le drapeau rouge. »
« Comme cela s’est produit après les accidents d’Albon et Magnussen, et après les collisions dans les derniers tours. Il n’y a pas d’alternative et les risques pour ceux qui courent sont élevés. »
Lors de l’avant dernier départ qui a coûté cher à beaucoup de pilotes, l’Espagnol Carlos Sainz a percuté involontairement l’Aston Martin de Fernando Alonso (photo d’illustration) et a donc écopé d’une pénalité de cinq secondes qui l’a fait chuter au classement jusqu’à la P12.
Certains ont estimé que la sanction infligée à Sainz était trop sévère, mais là encore, Jean Alesi a tenu à défendre le directeur de course.
« Je pense que la sanction infligée à Sainz est également compréhensible. Comme cela se produit dans le football ou d’autres sports, une pénalité peut également intervenir en fin de match face à une irrégularité. »
« Et, honnêtement, c’est Sainz qui a commis une erreur peu après la troisième relance. Le fait est qu’après cette course-non-course à Spa [en 2021] et après la finale d’Abou Dhabi 2021, la foule — immense — est devenue le juge, le protagoniste absolu. Cela élargit et multiplie le débat. »
« C’est certainement bien, mais je ne pense pas qu’il soit opportun de remettre en cause celui qui gère les courses, surtout lorsqu’il y a des raisons concrètes pour décréter une neutralisation. »
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