L’ancien pilote de Formule 1, Jean-Eric Vergne, admet sans complexe que le jour où il a quitté le grand cirque de la Formule 1, sa vie a radicalement changé.
Remercié par le clan Red Bull fin 2014, le Français Jean-Eric Vergne s’est retrouvé du jour au lendemain sans contrat, et donc sans rentrée d’argent.
Le Français a dû encaisser le coup très vite et a finalement rebondi en rejoignant le championnat de Formule électrique de la FIA, qu’il a d’ailleurs remporté l’an dernier avec son équipe DS Techeetah.
Entre 2015 et 2017, Vergne fut le pilote d’essais de la Scuderia Ferrari, alors qu’il roule également en endurance dans la catégorie LMP2 en parallèle de sa carrière de pilote de Formule E.
« Je pense que quitter la Formule 1 a été la meilleure chose qui me soit arrivée. » explique Jean-Eric Vergne à Reuters.
« Cela m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Quand Helmut Marko (consultant motorsport chez Red Bull) a décidé pour moi de m’envoyer en vacances pendant longtemps et de ne plus piloter dans la famille Red Bull, je me suis retrouvé sans contrat, sans argent, sans avenir. »
« J’ai dû partir très vite, là où j’habitais, parce que j’avais 23 ou 24 ans et que je n’avais plus rien dans ma vie. »
« Je ne veux plus me retrouver dans cette situation, c’est pourquoi j’ai commencé à investir dans des projets auxquels je crois, d’investir du temps et de l’énergie dans de futures entreprises, dont Veloce. » [Veloce est une structure qui manage des équipes dans le monde du e-sport].
Veloce Esports est une équipe de consultants en e-sports offrant des services complets aux particuliers et aux marques qui souhaitent faire partie de la révolution de l’e-sports. peut-on lire sur le site officiel de Veloce