Jean Todt, le président de la FIA, aimerait que la Formule 1 aille encore un peu plus vite dans le développement de carburant neutre.
La Formule 1 s’est lancée dans une véritable course contre la montre pour assurer une véritable transition écologique et devenir ainsi totalement neutre en carbone d’ici 2030.
Récemment, la F1 et la FIA ont signé le cadre d’action du sport pour le climat des Nations Unies, confirmant ainsi la volonté des deux entités d’entreprendre des efforts systématiques pour promouvoir une plus grande responsabilité environnementale, réduire l’impact climatique global de la F1, éduquer pour l’action climatique, promouvoir une consommation durable et responsable ou encore plaider par l’action climatique par la communication.
Cet engagement auprès des Nations Unies démontre la volonté de la part de la F1 et de la FIA de rendre le sport automobile bien plus propre d’ici 2030, mais le président de la FIA aimerait aller encore plus loin en introduisant du carburant neutre [mélange d’hydrocarbures non dérivés du pétrole] à partir de 2023.
« Le but est d’inciter les gens à acheter des véhicules électriques dans les villes. On développe plus rapidement de nouvelles technologies et de nouveaux carburants. » a insisté Jean Todt, président de la FIA, ce week-end au Monaco Press Club.
« La Formula One a pris l’engagement de tendre vers la neutralité carbone en 2030, mais j’espère que nous serons plus ambitieux. Avoir de l’essence neutre à partir de 2023, 2024 serait une évolution. » a poursuivi Jean Todt, défendant l’introduction des moteurs hybrides en Formule 1.
« Si cette décision n’avait pas été prise il y a une dizaine d’années [l’introduction des moteurs hybrides], la discipline serait très critiquée et peut-être même en danger. »
Toujours aussi content de lui ce brave Todt… Autant je l’ai apprécié en tant que team-manager partout où il est passé, autant depuis qu’il est à la tête de la FIA…