La FIA a fait une exception pour permettre à Naoki Yamamoto de participer aux essais libres du Grand Prix du Japon au volant de la Toro Rosso vendredi dernier à Suzuka.
Le pilote japonais soutenu par Honda ne disposait pas de suffisamment de points sur sa super licence, sésame obligatoire pour pouvoir participer à une séance d’essais en Formule 1.
Cependant, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a déclaré que le conseil mondial du sport automobile avait jugé que le pilote japonais allait de tout façon obtenir tous ses points avant la fin de la saison et a donc décidé de faire une exception pour lui permettre de rouler en F1 devant son public au Japon.
« C’était une décision du conseil mondial du sport automobile, le seul organe capable de prendre une telle décision. » a déclaré Masi.
« La phase finale de la Super Formula [championnat dans lequel court Yamamoto] aura lieu dans deux semaines, et même s’il ne participe pas à la compétition, il a tout de même récolté suffisamment de points pour obtenir une super licence. »
« Ce timing de deux semaines a donc effectivement joué contre lui, en conséquence, le conseil mondial du sport automobile a décidé de lui attribuer une super licence pour cette raison. »
Naoki Yamamoto a particulièrement impressionné l’équipe Toro Rosso lors de son roulage à Suzuka, le Japonais ayant réussi à terminer à seulement un dixième de son coéquipier d’un jour, le Russe Daniil Kvyat.