Visiblement, la FIA et la F1 – dont les relations se sont tendues ces derniers mois – ont enterré la hache de guerre a confirmé le président de l’instance dirigeante, Mohammed Ben Sulayem.
Ces derniers mois, la relation entre la FIA et la F1 s’est nettement dégradée, notamment à cause de quelques affaires « embarrassantes » impliquant directement le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem accusé d’ingérence ou encore le désaccord entre les deux entités concernant l’arrivée d’Andretti en F1 (la FIA a donné son accord, mais la FOM a refusé).
Les relations entre la Formule 1 et la FIA semblaient donc plus tendues que jamais, mais plus tôt ce mois-ci, les deux parties ont annoncé la mise en place d’un énigmatique « plan stratégique ». Dans une courte déclaration conjointe, l’accent a été mis sur la bonne relation entre les deux entités et la bonne forme du championnat du monde de Formule 1.
« Le championnat du monde de Formule 1 de la FIA n’a jamais été aussi fort et se développe à l’échelle mondiale. La FIA et la Formule 1 s’engagent à offrir les meilleurs résultats pour l’ensemble du sport. » pouvait on lire dans ce communiqué commun.
« À cette fin, les deux parties développent un nouveau plan stratégique qui nous permettra de saisir les opportunités et d’améliorer encore le potentiel de la F1 dans les années à venir. » était il indiqué plus loin.
Aucun détail n’a été révélé concernant ce « nouveau plan stratégique », mais le président de la FIA a indiqué à l’agence de presse Reuters le week-end dernier à Monaco que la FOM et la FIA ont en quelque sorte fait la paix pour le bien des affaires.
« La paix est toujours une bonne chose, on ne peut pas tout le temps avoir des problèmes inutiles. » a déclaré Ben Sulayem, tout en précisant que la dernière réunion avec le patron de Liberty Media, Greg Maffei, avait été positive et que les discussions sur un nouvel « Accord Concorde » se déroulaient bien.
« Nous comprenons tous les deux [F1 et FIA] que nous devons aller de l’avant et que la seule façon d’avancer est d’avoir beaucoup plus de clarté entre nous. »
« Nous sommes quoi qu’il en soit sur le même bateau et ce que nous voulons, c’est la pérennité de l’entreprise. Nous sommes avec la FOM lorsqu’il s’agit d’affaires. Nous sommes des partenaires et nous devons aussi oublier les petites choses et trouver une solution pour résoudre les problèmes. »