Au Grand Prix de Monaco où il a terminé à la septième place, le septuple champion du monde Lewis Hamilton s’est montré légèrement critique à l’égard de son équipe, mais avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, le Britannique admet que ses propos auraient dû être tenus à huis clos.
A Monaco, une mauvaise stratégie de la part de l’équipe Mercedes aura permis à Sebastian Vettel et Sergio Perez de passer devant Lewis Hamilton en piste, ce qui a particulièrement agacé le septuple champion du monde et qui a fait part de son mécontentement à la radio.
« Je pense naturellement que dans le feu de l’action, vous ne dites pas toujours les meilleures choses. » a déclaré Lewis Hamilton ce jeudi à Bakou.
« Je pense que les critiques constructives sont toujours une bonne chose, il vaut mieux les dire à huis clos et c’est ce que nous avons fait. »
« Je pense qu’il n’y avait personne à blâmer. Je faisais partie intégrante du processus de prise de décision, et après avoir regardé et analysé les choses, il y a des choses que j’aurais pu dire qui auraient eu un effet domino.«
« Nous savons donc que nous aurions pu faire mieux et une course ne nous définit pas. Bien sûr, vous essayez toujours de faire mieux à l’avenir. Comme je l’ai dit, nous gagnons et nous perdons en équipe, nous allons donc aller de l’avant et espérer mieux. »
Après un Grand Prix de Monaco compliqué donc pour lui et l’équipe Mercedes, Lewis Hamilton pense que le tracé de Bakou pour favoriser un retour aux affaires pour son équipe ce week-end.
« C’est un circuit légèrement différent avec des exigences différentes. Et évidemment, il y aussi une différence de température ici ce week-end. Je pense donc à un autre ensemble de défis probablement ce week-end. Je ne pense pas nécessairement que notre performance sera la même que celle que nous avons vue lors de la dernière course. »
Lorsqu’on l’interroge sur la question des ailerons flexibles dont tout le paddock parle depuis le Grand Prix d’Espagne, notamment depuis que l’on a pu voir l’aileron arrière de la Red Bull bouger exagérément dans les lignes droites, Hamilton n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet.
« Je pense que peu importe ce que je pense, cela ne fait pas vraiment de différence. Je ne cherche pas à faire les gros titres avec ça. J’en ai entendu parler, j’en ai parlé et le fait est qu’ils ont passé les tests qui sont donnés pour ce week-end donc nous procédons comme cela doit être fait. »
« Bien sûr, c’est un avantage dans les lignes droites, cela peut faire gagner du temps, mais nous allons simplement essayer d’être le meilleur possible avec ce que nous avons et j’espère qu’à l’avenir les tests sur ce genre de chose seront meilleurs. »
Rappelons que la FIA a mis en place à partir du 15 juin (après Bakou donc) une série de tests plus poussés pour vérifier la flexibilité des ailerons, ce qui n’a pas plu au directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, qui aurait aimé voir ces tests être mis en place avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan.
D’ailleurs, Toto Wolff n’a pas écarté l’idée de porter une réclamation dès ce week-end auprès de la FIA, même si cette dernière n’aura que très peu de chance d’aboutir puisque toutes les monoplaces qui concourent ce week-end doivent obligatoirement passer par le contrôle technique durant lequel la flexibilité des ailerons est vérifiée.