Lewis Hamilton regrette le manque de diversité en F1 et aimerait que les classes sociales moins aisées soient plus représentées dans le paddock.
Le natif de Stevenage faisait partie de cette « classe ouvrière » avant d’être chapeauté par Ron Dennis [McLaren] dès ses débuts en Karting, ce qui lui aura ouvert plus tard les portes de la Formule 1.
Désormais millionnaire et extrêmement populaire en F1, Lewis Hamilton n’en n’oublie pas pour autant d’où il vient et n’hésite pas à aborder des sujets dont personne ne parle dans le monde si fermé de la catégorie reine du sport automobile.
« La vérité, c’est qu’il m’a été incroyablement difficile de percer dans cette industrie et j’aimerais dire que la situation s’est améliorée aujourd’hui, mais elle est devenue encore pire qu’avant. » déplore le sextuple champion du monde de F1 dans un entretien accordé au magazine Style.
« Le sport automobile est tellement cher que la classe ouvrière et les catégories percevant de faibles revenus sont exclues dès la base.
« Il existe un diction en Grande-Bretagne qui dit : ‘Tu ne peux pas en être si tu ne t’y vois pas’. Les gamins doivent voir des gens victorieux qui leur ressemblent afin qu’ils se disent que leurs rêves sont réalisables. »
« Malheureusement, en F1 de nos jours il y a un vrai manque de diversité : pas seulement au niveau des pilotes, mais aussi chez les mécaniciens et les ingénieurs. »
« Si nous ne faisons pas d’efforts pour créer des voies d’accès pour donner une chance à ceux qui viennent de parcours personnels différents, nous serons tous coupables. »