Le directeur sportif de l’équipe Red Bull, Jonathan Wheatley, dit que les fans ne devraient pas sous-estimer le défi auquel Sergio Perez a été confronté l’an dernier lorsqu’il a rejoint l’équipe de Milton Keynes aux côtés de Max Verstappen.
Après sept saisons passées chez Racing Point [désormais Aston Martin], le Mexicain Sergio Perez a rejoint l’équipe Red Bull en 2021. En difficulté dès les premières courses de la saison au volant d’une monoplace à la philosophie radicalement différente de celle de ses anciennes monoplaces, Perez a réussi au fil des Grands Prix à améliorer ses performances, mais cela n’aura pas suffi à le voir impliqué dans la lutte pour le titre.
Perez a tout de même réussi à remporter une course en 2021 [à Bakou], devenant ainsi le premier coéquipier de Max Verstappen à monter sur la première marche d’un podium depuis Daniel Ricciardo en 2018. Au final, le Mexicain a terminé à la quatrième place au championnat du monde des pilotes 2021 et a joué un rôle très important pour son coéquipier tout au long de l’année, surtout lors de la dernière course à Abou Dhabi, où il s’est battu pour tenter de « ralentir » Lewis Hamilton en piste à tel point qu’il a été rebaptisé « le ministre de la défense mexicain ».
Jonathan Wheatley a tenu à souligner à quel point le défi auquel Sergio Perez a été confronté l’an dernier était grand : « C’est très difficile de faire cette transition vers une grande équipe à partir d’une petite équipe. » a déclaré Wheatley au podcast The Jack Threlfall Show.
« Comprendre comment utiliser les outils mis à votre disposition et les personnes mises à votre disposition et utiliser tout cela correctement. Il faut arriver à séparer le bon grain de l’ivraie. C’est ce qu’un pilote plus expérimenté apporte à une équipe, parce qu’il savent ce qui est important. »
« De toutes les informations qu’ils peuvent acquérir au cours d’une course ou d’un tour spécifique, ils se concentrent sur ce qui les empêche d’aller plus vite. Checo [Sergio Perez] est un maître en la matière, il le comprend parfaitement. »
Avant l’arrivée de Perez, Red Bull a offert leur chance à deux pilotes un peu moins expérimentés avec dans un premier temps le Français Pierre Gasly, puis le Thaïlandais Alex Albon. Mais les deux pilotes se sont rapidement trouvés « abandonnés » par Red Bull, Gasly retournant chez AlphaTauri, tandis qu’Albon a dû assumer un rôle de pilote d’essais pour Red Bull en 2021 avant de finalement retrouver un baquet de titulaire cette année chez Williams.
Avec un peu de recul, Wheatley admet qu’avoir un pilote expérimenté comme Sergio Perez en 2021 a fait une grande différence pour lui en tant que directeur sportif : « Nous avons amené pas mal de jeunes dans l’équipe, plus que la plupart des grandes équipes ne le feraient je pense. »
« J’ai construit une banque de connaissances à partir de cela pour savoir comment soutenir et aider les pilotes dans cette période de transition. Mais avec Checo, c’est complétement différent. C’est plus comme quand nous avons fait venir Mark Webber dans l’équipe. Nous avons fait appel à un gars très expérimenté, avec une énorme expérience en F1. Nous avons appris de lui, cela nous a rendu plus forts, et il a appris de nous, ça l’a rendu plus fort. »
« J’espère vraiment qu’avec ce changement de règlementation technique cette année, Checo va absolument s’adapter à la voiture et nous montrer de quoi il est vraiment capable. » a-t-il conclu.
Tient?
Perez serait Mexican!
Et Tsunoda, Japonais ? Vraiment ?
Mais alors ?, plus de diversité ! Ça voudrait dire quoi?
Qu’il y a trop d’ ?? en F1, je pense.
Il y en a un qui doit resté cloîtré.