Sueurs, fièvre, vomissements : Norris raconte son calvaire entre l’Espagne et Monaco

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Le pilote McLaren Lando Norris a vécu un véritable calvaire en l’espace de deux semaines après avoir été infecté par une amygdalite quelques jours à peine avant le Grand Prix d’Espagne.

A la veille du Grand Prix d’Espagne – sixième manche du championnat du monde 2022 – l’équipe McLaren a annoncé que son pilote Lando Norris ne se sentait pas bien mais qu’il participerait tout de même aux différentes séances de roulage à Barcelone durant le week-end. Affaibli par une amygdalite, Norris a réussi l’exploit de franchir la ligne d’arrivée à la huitième place le dimanche en course, alors que la chaleur était étouffante sur la piste catalane ce jour-là. Après le Grand Prix d’Espagne, le Britannique a immédiatement pris un vol pour se rendre à Monaco – théâtre de la prochaine manche de la saison et qui se disputait dans la foulée de la course espagnole.

Arrivé dès le dimanche soir à Monaco, Norris a profité de trois jours de repos chez lui avant d’attaquer un autre week-end de course dans les rues de la Principauté sur un tracé qui ne pardonne aucune erreur. Le pilote McLaren a là encore brillé malgré son état de santé en décrochant dans des conditions difficiles une sixième place à l’arrivée de l’épreuve. Après cette septième manche de l’année, Norris est revenu un peu plus en détail sur le calvaire qu’il a dû endurer au cours de ces derniers jours.

« Une amygdalite m’a été diagnostiquée le jeudi précédent la course à Barcelone et les symptomes se sont progressivement aggravés tout au long de ce week-end de course. J’ai eu des sueurs, de la fièvre et des douleurs musculaires. » nous explique Lando Norris dans une chronique publiée sur The Telegraph.

« Le dimanche [au GP d’Espagne], j’avais tellement mal à la gorge que j’avais l’impression d’avaler des poignards. Je pouvais à peine boire tellement ça faisait mal. Tout ce que je prenais, je le vomissais cinq minutes plus tard de toute façon. Respirer était aussi un véritable combat dans la voiture, surtout avec le rythme cardiaque bien au dessus de la normale et cette chaleur féroce en Espagne [le mercure atteignait 35° le dimanche]. La chaleur, le carbone des freins, c’était vraiment une expérience désagréable. C’était la première course où j’ai utilisé une bouteille de boisson et cela m’a vraiment sauvé. Je devais siroter après chaque tour, sans ça, je serais descendu très vite. »

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« J’ai eu de la chance que mon entraîneur et médecin de l’équipe soit venu et soit resté avec moi à Monaco [où il habite désormais] au début de la semaine dernière. Le jeudi, quand mes parents sont arrivés, j’étais sur le point de reprendre la piste, bien que j’ai annulé tous mes engagements médiatiques car je pouvais à peine parler. En fin de compte, cela s’est transformé en un week-end magique, et le fait que mes parents et ma petite amie restent avec moi l’a rendu encore plus spécial. »

Norris a admis que si la prochaine course après le Grand Prix d’Espagne avait été une manche lointaine, le Britannique aurait certainement remis en cause sa participation : « En fait, si la course avait été un grand vol, j’aurais même pu douter [de ma participation]. Mais je suis tellement content d’avoir réussi à résister. »

Après le Grand Prix de Monaco, Lando Norris occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec 48 points inscrits depuis le début de la campagne 2022.

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  1. La comparaison avec Ricardo fait mal à l’autralien… Norris, affaibli, malade => P6, Ricardo => P13….

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Cesare Ingrassia

Cesare Ingrassia est le directeur de la publication du site d'actualités sur la Formule 1, F1only.fr. Véritable passionné, Cesare Ingrassia est accrédité par la FIA et la F1 et se déplace de paddock en paddock pour vous offrir une couverture totale de chaque événement tout au long de la saison.