Le pilote Haas Nikita Mazepin s’apprête à disputer son tout premier Grand Prix du Mexique sur un tracé situé plus de 2200 mètres au dessus du niveau de la mer, ce qui pourrait être un véritable défi physique pour ce débutant.
Le fait que le circuit de Mexico soit aussi haut signifie que l’air y est moins dense, près de 25 % de moins que les circuits situés au niveau de la mer. Cela affecte à la fois les performances aérodynamiques et celles du groupe motopropulseur, la force d’appui réduite affectant la vitesse dans les virages et le potentiel de freinage, tandis que le turbo doit travailler plus fort, influençant les températures et le refroidissement.
Du côté des pilotes, ces derniers devront performer dans un environnement pauvre en oxygène, ce qui sera un véritable défi pour ceux qui n’ont encore jamais couru à Mexico comme c’est le cas de Nikita Mazepin ou encore de son coéquipier Mick Schumacher.
« Tout d’abord, moins d’oxygène signifie qu’il est difficile de piloter et de performer à une fréquence cardiaque élevée pour les pilotes, donc physiquement ça va être un défi mais il n’y a pas seulement cela, l’air est moins dense donc il y aura moins d’appui sur la voiture. » nous explique Mazepin avant son tout premier Grand Prix du Mexique.
« Malheureusement, nous n’avons pas trop d’appuis en réserve, mais nous ferons de notre mieux et je suis très curieux de courir sur une nouvelle piste et de voir ce que cela fait. C’est difficile à dire, mais il y a beaucoup de facteurs qui contribuent à se sentir à l’aise sur une nouvelle piste. »
« Normalement, je ne déteste pas les pistes à faible appui comme Monza et Bakou, où je me sentais assez à l’aise, mais il y a beaucoup plus de défis au Mexique. Comme je n’y suis jamais allé, j’ai hâte de relever le défi et je suis ouvert d’esprit à ce que le week-end pourrait apporter. »
Le Grand Prix du Mexique – dix-huitième manche de la saison 2021 – se disputera du 5 au 7 novembre sur le tracé Hermanos Rodriguez de Mexico.