Mercedes constate un manque de rythme sur ses monoplaces à Silverstone

Le garage Mercedes faisait grise mine en ce vendredi soir après la première journée du Grand Prix de Grande Bretagne. En effet, aucun des deux pilotes n’a réussi à signer le meilleur temps d’une des deux séances du jour.

Plus inquiétant encore, Lewis Hamilton se plaignait du comportement de sa W11 et a dû affronter une journée compliquée. De son côté, Valtteri Bottas ne pointait qu’à la 6ème place en EL2.

Andrew Sholvin, l’ingénieur en chef de l’équipe, se veut néanmoins rassurant : « On ne sait jamais ce que font les autres le vendredi en termes de consommation de carburant et de puissance, mais il semble que nous n’avons pas le même avantage de rythme qu’à Budapest. »

« Red Bull en particulier semble proche sur les longs relais. Il ne semble pas y avoir de problème avec la voiture, et c’est le même ensemble aérodynamique de base, donc nous finirons probablement par conclure que nous ne nous sommes pas adaptés aux conditions très chaudes de la journée. » explique le Britannique.

En effet, avec un circuit avoisinant les 50° en piste, trouver la bonne température des gommes devient difficile et cela impacte obligatoirement le comportement de la monoplace : « Valtteri semblait plus satisfait de sa voiture que Lewis, mais les deux ont le sentiment que les pneus chauffent trop et que cela rend la voiture parfois un peu trop gourmande en carburant. »

« C’est un exercice d’équilibre par rapport à la manière dont nous devons nous comporter, car nous nous attendons à un temps plus frais demain et nous devons faire attention à ne pas trop réagir. » décrit Sholvin.

Comme toutes les Formule 1 modernes, trouver la bonne fenêtre d’exploitation reste la clé de voûte du succès. Mercedes ne déroge pas à la règle : « Cette voiture est compétitive lorsque nous la posons dans la bonne fenêtre, et nous avons un peu de temps ce soir et une autre séance demain matin pour déterminer comment faire cela. Espérons que nous pourrons finir la journée de demain un peu plus haut dans les feuilles de temps. » conclut l’ingénieur.