Lewis Hamilton a été interrogé par le Sun avec d’autres personnalités noires à qui on a demandé de nommer un individu noir qu’ils ont particulièrement admiré dans leur vie ou qui les a inspirés.
Le choix de Hamilton s’est arrêté sur Muhammad Ali, qui n’était pas seulement l’un des plus grands boxeurs et athlètes de tous les temps, mais aussi un personnage considéré comme l’une des figures les plus importantes et les plus célèbres du 20e siècle.
Au-delà de ses performances sportives, Ali atteint une notoriété inégalée chez un sportif par son goût du spectacle, sa personnalité provocatrice, ses prises de positions religieuses et politiques, puis son destin personnel, puisque celui qui a été couronné « sportif du siècle » en 1999 était atteint de la maladie de Parkinson.
« Je crois que Muhammad Ali a été la plus grande icône sportive de tous les temps. » a déclaré Lewis Hamilton.
« Il a toujours été quelqu’un que j’ai admiré. Il m’a tellement inspiré tout au long de ma vie. C’est pourquoi je me le suis fait tatouer sur mon mollet droit. »
« Mais il y a eu de nombreuses grandes icônes du sport qui, comme Ali, ont utilisé leur position et ont défendu tellement plus, prenant position contre ce qui était attendu et allant à contre-courant. »
« Muhammad a tout risqué pour ce qu’il croyait. J’ai trouvé cela vraiment inspirant, pour être honnête, après avoir lu les histoires. »
« Le raconter est l’une des choses les plus importantes aujourd’hui. C’est pourquoi je suis si reconnaissant d’entendre que The Sun fait cette série spéciale car il y a tellement de choses que nous ne savons pas sur l’histoire des noirs et c’est tellement utile. »
« Il y a tellement d’histoires intéressantes et elles devraient être entendues. En tant qu’homme noir, grandir à l’école et voir ce manque de représentation était une chose réelle. »
« Je n’ai pas grandi à l’époque où Ali se battait. Et quand je l’ai rencontré, j’avais vu toutes ces vidéos et lu tellement de choses sur lui. »
« Je ne pouvais pas attendre de voir ce personnage lorsque je l’ai rencontré il y a quelques années. »
« Mais malheureusement, il luttait contre une maladie horrible alors il était silencieux, et je ne sais pas s’il savait ce qui se passait. »
« Mon grand-père avait la démence, alors je sais ce que c’est que d’être avec quelqu’un qui traverse une situation aussi horrible que ça. Mais j’étais tellement impressionné. »
« J’ai rencontré beaucoup de gens et entendu les histoires de beaucoup de gens, disant qu’ils espéraient pouvoir un jour se lancer dans quelque chose parce qu’ils ont vu ce que d’autres ont pu faire. »
« Cette représentation égale de nos histoires est l’une des choses les plus importantes et elle vient du fait de raconter ce que des personnalités comme Muhammad Ali ont fait. »
« Je veux encourager les écoles à faire plus avec leur histoire, car il y a beaucoup de mauvaises parties de l’histoire et beaucoup de bonnes parties. »
Enfin, Lewis Hamilton se dit très reconnaissant envers la Formule 1, qui a immédiatement suivi le Britannique dans son combat contre les inégalités et la lutte contre le racisme cette année.
« Je pense que certaines des personnes qui dirigent ces sports ont été très nerveuses à l’idée de se lancer dans la politique ou de se sentir impliquées dans un débat politique. »
« Mais ce n’est pas vraiment une question de politique, ce sont les droits de l’homme et défendre quelque chose. »
« C’était formidable de voir ce qui se passe en Premier League. Et en Amérique, c’est formidable de voir ce qui se passe dans la NFL et dans d’autres sports. »
« Au départ, je ne pensais pas que la Formule 1 allait s’impliquer. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir pu les impliquer et ils ont été si ouverts. »
« Il s’agit vraiment d’enlever les protections devant nos yeux et de voir que nous avons cette excellente plate-forme. »
« Cela peut continuer à être un grand sport. Mais comme l’a dit Nelson Mandela: le sport a la capacité de changer le monde. »
Allô, allô, les noirs ne parlent de noirs qu’aux noirs et contrairement aux blancs qui ne parlent de blancs qu’aux blancs, ce n’est ni du racisme ni du sectarisme.
Enfin uniquement quand les noirs parlent de noirs aux noirs parce qu’autrement, c’est quand même du suprémacisme blanc. Et ça, c’est pas bien. Pas bien du tout.